Le dispositif régional de l'intelligence économique (IE)

Mise à jour : 26 avril 2019

Vous trouverez dans ce dossier toutes les informations sur l'organisation du dispositif de l'intelligence économique en région Centre-Val de Loire, adossé aux actions des services centraux et territoriaux de l'Etat.

La politique publique d’intelligence économique (PPIE) est l’un des volets de la politique économique de la France. Elle est précisée, en ce qui concerne sa déclinaison territoriale, dans la lettre du délégué interministériel à l’intelligence économique (D2IE) adressée aux Préfets de région le 17 décembre 2015 et dans la lettre du Haut Fonctionnaire de défense du ministère de l'Intérieur adressée aux Préfets de région le 14 avril 2016.

L'intelligence économique comprend trois axes :

La veille stratégique : l’État dispose d’outils de veille et de réseaux humains d’information qui permettent d’informer et d’alerter les hautes autorités de l’État et l’ensemble des administrations concernées, afin de faciliter la prise de décision en matière économique.

La sécurité économique : il s’agit d’identifier et prévenir les risques et menaces pesant sur les entreprises et établissements de recherche. Ces risques portent notamment sur le patrimoine économique, scientifique et technologique, l’image et la réputation, ainsi que le capital de l’entreprise. L’État contribue à limiter les vulnérabilités et encourage les actions de formation et de sensibilisation des acteurs.

- L’influence : une démarche d’influence consiste pour les acteurs économiques (Etat, collectivités publiques, organismes professionnels, entreprises) à préparer et élaborer des stratégies d’action destinées à saisir les opportunités et à convaincre les décideurs grâce à l’exploitation d’informations appropriées. Elle vise à ne pas subir son environnement, et à défendre ses intérêts dans le respect de l’intérêt général.

A l’échelon national, le commissaire à l'information stratégique et à la sécurité économiques est chargé de mettre en œuvre, en lien avec les représentants des principaux ministères impliqués, et notamment le Service du Haut Fonctionnaire de Défense (SHFD) du ministère de l’Intérieur et le Service de l'information stratégique et sécurité économiques (SISSE) du ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, les orientations fixées par un comité directeur, composé de représentants de plusieurs ministères.

Le Préfet de la région Centre-Val de Loire pilote l’action territoriale d’IE des différents services placés sous son autorité. Il délègue la mise en œuvre de cette politique au Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR), qui accueille le coordonnateur régional de l’intelligence économique.

Le coordonnateur régional de l’intelligence économique s’appuie sur l’ensemble des services de l’État impliqués dans la mise en œuvre régionale de la politique publique d’intelligence économique territoriale, et notamment la DIRECCTE ( Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi ) Centre-Val de Loire, qui a la responsabilité des dimensions « Veille économique » et « Soutien à la compétitivité » de l’IE, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ainsi que la Gendarmerie nationale, la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) du ministère des Armées, qui traitent plus particulièrement des questions de sécurité économique et de protection des entreprises, et l'ANSSI - Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information

Le partenariat entre les services régionaux de l'État et les acteurs institutionnels impliqués dans une démarche d'intelligence économique (Conseil régional, réseau consulaire, organismes de formation, pôles de compétitivité, INPI - Institut national de la propriété industrielle, etc.) est structuré au sein du Schéma régional d'intelligence économique (SRIE) pour la période 2016-2019, approuvé lors du Comité stratégique d'intelligence économique du 19 janvier 2016.

A ECOUTER

Cyber espionnage : mon nom est Geek, James Geek (France Culture, 13/06/2018)

Le cyber, nouvelle arme de dissuasion planétaire (France Culture, 16/10/2017)

A VOIR

TutosRisques : Risques Cyber (gouvernement.fr)

Cybercriminalité : Locky, le virus crypteur (France 3 Centre-Val de Loire, 25/07/2017)

"Peyta" : le nouveau virus qui vise les entreprises (France 3 Centre-Val de Loire, 04/04/2016)

A CONSULTER

Risques - Prévention des risques majeurs - L'action des l'Etat en matière de risques cyber sur gouvernement.fr

Une cyber-attaque est une atteinte à des systèmes informatiques réalisée dans un but malveillant. Elle cible différents dispositifs informatiques : des ordinateurs ou des serveurs, isolés ou en réseaux, reliés ou non à Internet, des équipements périphériques tels que les imprimantes, ou encore des appareils communicants comme les téléphones mobiles, les smartphones ou les tablettes.

Il existe 4 types de risques cyber aux conséquences diverses, affectant directement ou indirectement les particuliers, les administrations et les entreprises : la cybercriminialité, l’atteinte à l’image, l’espionnage, le sabotage.

Le site portail de l'intelligence économique, centre de ressources et d'information sur l'intelligence économique et stratégique.

cybermalveillance.gouv.fr - Le dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance.

Le dispositif, incubé par l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) et copiloté avec le ministère de l’Intérieur, s’adresse gratuitement aux particuliers, aux entreprises et collectivités territoriales (hors OIV - Opérateurs d'importance vitale), et a pour objectifs :

- la mise en relation des victimes via une plate-forme numérique avec des prestataires de proximité susceptibles de restaurer leurs systèmes ;

- la mise en place de campagnes de prévention et de sensibilisation à la sécurité du numérique ;

- la création d’un observatoire du risque numérique permettant de l’anticiper.

Ce dispositif s’appuie d’une part sur les prestataires techniques de proximité et d’autre part sur les réseaux existants au niveau territorial, qu’il s’agisse des administrations de I‘État (Gendarmerie, Police, représentants locaux de I’ANSSI - Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) ou des collectivités et acteurs locaux (chambres consulaires, fédérations professionnelles, réseaux « transition numérique », etc.).

Un kit de sensibilisation à la cybermalveillance permet aux organisations publiques, privées ou associatives d’améliorer leur résilience aux risques liés au numérique, tout en développant la formation personnelle de leurs collaborateurs.

La " Hack Academy " : sensibilisez-vous à la cybercriminalité pour apprendre à surfer sans risque et défier les candidats de la Hack Academy.

A CONSULTER - A TELECHARGER

Le « Flash Ingérence » , publié par la DGSI - Direction générale de la sécurité intérieure (Ministère de l'Intérieur).

Ces « flash » présentent des actions d’ingérence économique dont des sociétés françaises sont régulièrement victimes. Ayant vocation à illustrer la diversité des situations auxquelles les entreprises sont susceptibles d’être confrontées, il sont mis à la disposition des acteurs économiques pour les accompagner dans la diffusion d’une culture de sécurité interne. Pour toute question relative à ces « flash », ou si vous souhaitez contacter la DGSI sur une problématique de sécurité économique, vous pouvez vous adresser à : securite-economique@interieur.gouv.fr

Les outils d'auto-évaluation DIESE (Diagnostic d'intelligence économique et de sécurité des entreprises) et DIESE-Lab (Diagnostic d'intelligence économique et de sécurité des laboratoires) permettent de mesurer les risques existants ainsi que l'efficacité des mesures déjà prises et donnent les moyens aux entreprises et aux laboratoires de recherche de gérer les risques inhérents à la gouvernance d'une organisation de manière très large.

L'auto-test IEIntelligence Economique

 

Dossier réalisé par Stéphane Carmès.