AB Réfugiés-Social réunit pour cela trois associations : La Vie Active, le Centre de référence en santé mentale (CRESAM) et le centre de traduction et interprétariat en milieu social (SETIS). Ainsi que trois administrations publiques : la préfecture de région en qualité de chef de file, la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCSdirection régionale de la jeunesse des sports et de la cohésion sociale) et la Province de Flandre occidentale. Tous ces partenaires ont établi ensemble des axes d’actions qui viendront renforcer les dispositifs existants en santé mentale et des expérimentations qui seront la clef d’un nouveau regard sur l’intégration avant l’accès à l’emploi.

Première étape : Integrapsy

Depuis le 1er avril 2018, les partenaires du projet se réunissent pour monter des équipes mobiles pluridisciplinaires. Aujourd’hui, une équipe mobile française et une équipe mobile wallonne sont prêtes à intervenir sur le territoire.

Mais qui est concerné ?

Toute personne en situation d’exil peut contacter, ou demander à être contacté, par l’équipe de son choix.

En France, une psychologue, un ambassadeur de l’intégration et une spécialiste du droit sont à leur écoute. L’ambassadeur de l’intégration va jouer un rôle de parrain et répondre aux questions sur son parcours jusqu’à l’obtention d’un emploi. Il pourra également aider au dialogue entre la professionnelle psychologue et l’interlocuteur en effectuant de l’interprétariat.

En Wallonie (zone de Tournai-Mouscron), un assistant social accompagné des équipes psychosociales présentent dans les centres d’hébergements sont également à l’écoute. De plus, un interprète du SETIS peut venir en appui lors des séances individuelles ou collectives selon les besoins.

Les contacts

courriel : integrapsy@vieactive.asso.fr téléphone : +336 37 35 19 08	courriel : d.meunier@cresam.be téléphone : +324 85 22 25 52

Professionnels et bénévoles aussi concernés 

Un réseau en médiation réunit tous les professionnels et bénévoles de l’intégration et leur permet de suivre des formations adaptées à leurs attentes. Ce réseau construit en décembre 2018 a déjà offert une première séance de formation sur l’interculturalité.

Les personnes concernées peuvent les contacter pour suivre les prochains événements et les échanges d’expérience qu’il va apporter (prochain projet : colloque sur la prise en compte des questions de genre dans l’intégration des réfugiés)

courriel :  ab-refugies-social@hauts-de-france.gouv.fr

De nouveaux réseaux franco-belges vont également se mettre en place au sein du projet. Notamment un réseau d’interprétariat qui fait pour l’instant l’objet d’une étude sur le nombre d’interprètes sur les trois versants, et un réseau en santé mentale qui permettra aux acteurs de se rencontrer et de connaître les différents traitements en matière post-traumatique.

Encore quelques nouveautés

Des expérimentations sont en cours de réflexion et s’établiront en Hauts-de-France, Wallonie et Province de Flandre occidentale. En effet, les opérateurs du projet se concentrent pour créer une fonction d’ambassadeur de l’intégration reconnue et valorisante pour ces personnes exerçant un travail de médiation sociale, pour développer des activités collectives afin de valoriser les dispositifs à destinations notamment des mineurs non accompagnés et pour développer des espaces de stimulation linguistique. Des rendez-vous hebdomadaires existent déjà en Province de Flandre occidentale avec l’apprentissage du néerlandais.

Ce n’est que le début d’une aventure franco-belge pour une intégration des primo-arrivants soutenu par un accompagnement sanitaire et social optimisé.

Plus d’infos sur le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen

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La DiAir en parle ici

Flyer de l'apprentissage du néerlandais PDF - 1 796,82 ko