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Mise à jour : 24 juin 2016

Suite à la publication ce jour d’un article dans le journal Le Monde

Suite à la publication ce jour d’un article dans le journal Le Monde intitulé Migrants : à la Halle Pajol à Paris, l’éternel recommencement, Jean-François Carenco, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris souhaite s’élever fermement contre les allégations selon lesquelles l’offre d’hébergement en Île-de-France se dégrade !

En effet, depuis plus d’un an, les services de l’État en Île-de-France ont réussi à proposer des hébergements de qualité à plus de 11 360 personnes. Depuis début juin, ce sont  encore plus de  2000 personnes qui ont été mises à l’abri.

À chaque fois, un accueil digne, des repas chauds, des vêtements, un suivi médical, un accompagnement social personnalisé sont proposés à chaque migrant.

Il est choquant d’affirmer qu’offrir une mise à l’abri d’urgence dans un gymnase, avec un toit, équivaudrait à rester dormir à la rue ! Étant précisé que chaque migrant a été prévenu, à l’entrée dans le gymnase, que cet hébergement était provisoire dans l’attente d’une place dans un centre d’hébergement pérenne.

De même, le préfet de région fustige l’idée selon laquelle il serait dégradant d’être hébergé en banlieue ou en province. Cette allégation est aberrante  pour tous les Français. L’hébergement d’urgence des migrants est un acte d’humanité : il ne sert à rien de dénigrer, la quasi-totalité du territoire français.

Des offres d’hébergement, en Île-de-France et en province continueront, comme il se doit, d’être proposées aux migrants. Ceux qui refuseront ces hébergements ne se verront pas proposer d’autres choix.

Jean François Carenco,
Préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris