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Notre - Dame : bilan à l'heure du lancement de l'établissement public

Mise à jour : 04 décembre 2019

Depuis l'incendie du 15 avril 2019, les services de l’État ont mené de front la sécurisation de l’édifice, la préservation des œuvres et la prévention des risques sanitaires liés aux poussières de plomb, pour les ouvriers du chantier et pour les riverains.

A l’heure du lancement du nouvel établissement public dédié à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, le préfet Michel Cadot Aurélien Rousseau directeur de l'ARS se sont associés pour exprimer leur gratitude aux femmes et aux hommes qui ont œuvré sans relâche à la mise en sécurité de Notre-Dame de Paris et à la gestion des suites de l’incendie : compagnons, architectes et maître d’œuvre, archevêché de Paris, agents de la ville de Paris et, bien sûr, les services de l’État au premier rang desquelles la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte), la préfecture de police et l’Agence régionale de santé Île-de-France

Après plus de 7 mois, cette mobilisation intense de tous porte ses fruits. La sécurisation de la cathédrale a bien progressé,  le chantier est désormais bien engagé.

Sur le plan sanitaire, les actions ont été très fortes :

-          plus de 1 000 examens de dépistage dans les arrondissements proches de la cathédrale, notamment auprès des jeunes enfants, soit le double d’une année habituelle pour l’ensemble de la ville de Paris. Les résultats de ces examens montrent qu’il n’y a pas davantage de plombémies élevées qu’en temps normal (12 sur plus de 1000) ;

 -          plus de 300 prélèvements au sol autour de la cathédrale et dans les zones survolées par le panache de fumée, vers l’ouest de Paris. Leurs résultats, tous mis en ligne sur le site de l’ ARS , donnent une connaissance inédite de la mesure du plomb dans l’espace public et montrent que l’essentiel des poussières de plomb est retombé à proximité immédiate de la cathédrale.

La poursuite du chantier incombe désormais à l’établissement public créé à cette fin continuera de mobiliser tous les acteurs de la reconstruction.

Actuellement le démontage de l'échafaudage de restauration qui a fondu partiellement durant l'incendie est la priorité des équipes du chantier de consolidation de Notre-Dame.

Depuis le début du mois de novembre, les opérations de consolidation par ceinturage de l’échafaudage ont démarré. Elles se poursuivront jusqu’en janvier 2020 pour permettre, à compter de février, le démontage de la structure calcinée à la croisée du transept.

La question de la réouverture progressive du parvis au public, dans des conditions de sécurité totale, trouvera les réponses techniques nécessaires dès le début de l’année prochaine.

La vigilance sanitaire se poursuivra avec le même degré d’exigence.