Deux ans jour pour jour après la signature de l’Accord de Paris, les représentants étatiques et autres acteurs économiques et financiers ont annoncé une série de mesures visant à contenir la hausse moyenne de la température sous le seuil critique des 2°C.

Cette conférence était principalement consacrée aux questions de financement des actions climat et à l’alignement des flux financiers qui permettront d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, aussi bien en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre que de protection des populations face aux conséquences du dérèglement climatique.

Des engagements financiers ont ainsi été pris par les pays du Nord, comme la promesse de porter à 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 leurs financements pour le climat aux pays du Sud.

D’autres mesures ont été annoncées, comme la décision de la Banque mondiale de ne plus financer les industries gazière et pétrolière après 2019.

De son côté, le secrétaire général de l’ONUOrganisation des Nations unies, Antonio Guterres, a rappelé que soutenir les énergies fossiles, responsables d’une large part du réchauffement climatique, c’est « investir dans notre perte ».