« À nous la basilique ! »

« L’ambition est de permettre aux bénéficiaires, à des dionysiens, à des jeunes d’être plus actifs, plus acteurs de leur vie. Nous avons parié sur des aventures artistiques, sur la mise en lien des habitants du territoire et des artistes dans un projet commun. » Serge Santos Echeverria, administrateur de la basilique cathédrale de Saint-Denis.

Quels enjeux ?

Pour les jeunes : découvrir la basilique par des moyens ludiques divers (visites, ateliers photographiques, liens avec  des métiers du patrimoine (restauration, taille de pierre, vitrailliste, etc.) et de la médiation au sein de la basilique (notamment sensibilisation au métier de guide touristique), les métiers artistiques et créatifs liés au projet (illustrateur, photographe, etc.) et plus largement l’artisanat et les savoir -faire d’atelier.

Pour tous : accéder à la culture par l’appropriation de la basilique cathédrale de Saint-Denis et de ses  abords par les habitants de la ville de Saint-Denis (93). 

En quoi consiste le projet ? 

Cette opération comprend deux volets :

-          « La Basilique vue de chez moi » : les habitants ont été sollicités directement, par le truchement des gardiens d’immeubles, par des associations du territoire ou par une communication traditionnelle locale.  Le photographe Aiman Saad Ellaoui établit un dialogue qui conduit à la réalisation par l’habitant, avec l’aide du professionnel, d’une photographie de la vue sur la basilique à partir de l’appartement de l’habitant. La rencontre débouchait sur un échange enregistré à partir d’une série de questions autour du monument. Une restitution sous forme de projection vidéo sur la façade du monument a eu lieu en décembre 2017.

-         « Les dionysiens (ré) écrivent la basilique » : la rencontre des habitants autour du projet photographique, les liens avec diverses associations a permis de constituer peu à peu des groupes qui ont participé à des ateliers d’écriture et d’illustration en vue de réaliser un ouvrage sous forme d’abécédaire.  Il consistera en une sorte de guide amoureux de la basilique nourri de photographies, de textes historiques, de récits, de poèmes, d’illustrations, de bandes dessinées, etc...réalisés lors d’ateliers avec les écrivains, les illustrateurs et les artistes associés au projet.  D'autres participants issus du champ social associatif et de structures locales diverses ont rejoint le projet. Une restitution du projet est prévue dans la basilique au printemps 2019.

Pour qui ?

660 jeunes et adultes ont bénéficié de cette action.

Les étapes du projet :

Octobre 2016-avril 2016 : rencontres avec les associations.

Octobre 2016 – octobre 2017 : visites de la basilique. 

Novembre 2016-juillet 2017 : séances photo chez les habitants.

Avril 2017 : visites ludiques pendant la période de Pâques.

Mars, mai et juin 2017 : ateliers photos divers. 

Octobre 2016 – octobre 2017 : visites de la basilique. 

15 et 16 décembre 2017 : restitution avec deux séances de projections sur la façade de la basilique.

5 février 2018 : enquête historique. 

Février – décembre 2018 : Ateliers d'illustrations, de graphisme, de BD, arts plastiques encadrés par des artistes. Ateliers d'écritures avec des écrivains, des paroliers, des slameurs, etc. Et toujours en parallèle, des visites et parcours découvertes de la basilique.

Janvier 2019 - juin 2019 : Restitutions théâtrales, élaboration du guide dans une version imprimée et/ou numérique. 

Qui s’est mobilisé ?

L’État, le Centre des monuments nationaux/basilique de Saint-Denis, l’association Franciade de Saint- Denis, la Mission locale 93, Aiman Saad Ellaoui (photographe du projet), la ville de Saint-Denis.

Le secours populaire de Saint-Denis, l'association Gidimaxa Jikké, le foyer Adoma – CHU Fort de l'Est, la Protection judiciaire de la jeunesse, la maison des adolescents (CASADO), l'école de la deuxième chance, l'antenne jeunesse centre-ville, l'association la toile blanche, l'institut médico-éducatif Moulins gémeaux, Proxité, l'association Raj’Ganawak.

Les intervenants artistiques qui participent au projet : ARTEFACT93, la CIE Terraquée, La tête ailleurs, Vincent Croguennec.

Qui finance ?  

L’État a financé à hauteur de 160 000 €.