Le futur centre de premier accueil parisien, nouveau maillon dans l’accompagnement des migrants

Mise à jour : 25 octobre 2016
Le futur centre de premier accueil parisien, nouveau maillon dans l’accompagnement des migrants [Image185515]

Image185515 : © DR

Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, est venue constater, le 11 octobre dernier, l’avancement du chantier du futur centre de premier accueil Dubois dans le 18e arrondissement de Paris qui ouvrira ses portes très prochainement. Sas d’entrée pour les primo arrivants, l’ouverture de ce centre vise à mieux les orienter vers des solutions d’accueil de plus long terme.

Afin d’assurer un accueil digne des migrants venus chercher asile en France et d’éviter la formation de campements insalubres à Paris notamment, l’État met en œuvre une stratégie nationale, en ouvrant des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur l’ensemble du territoire.
L’ouverture très prochaine du centre de premier accueil Dubois, dans le cadre d’un protocole conclu entre l’État et la ville de Paris, s’inscrit pleinement dans ce dispositif de mise à l’abri et d’accompagnement des migrants dans leur parcours.
Ce centre de premier accueil parisien disposera d’une capacité d’accueil temporaire de 400 places. Le site comprendra un accueil de jour pour dispenser aux primo-arrivants les informations sur leurs droits et un lieu de mise à l’abri pour hommes isolés.

Un sas d’entrée pour les primo arrivants

Ce centre constituera un sas d’entrée pour les primo-arrivants, permettant leur orientation rapide vers des solutions d’accueil de plus long terme : à la fin de l’année 2016, ce seront au total 19 500 places d’hébergement dédiées à la prise en charge des primo-arrivants qui auront été créées en Île-de-France et sur l’ensemble du territoire national.
Dans le cadre de son action déterminée pour le développement et le bon fonctionnement de ce dispositif, Emmanuelle Cosse est venue constater le bon avancement du chantier du Centre Dubois, dont l’État prendra en charge 20 % des dépenses d’investissement et 80 % des dépenses de fonctionnement.