Cohésion sociale - L’État s’engage pour la réinsertion sociale des jeunes sortant de prison

Mise à jour : 03 janvier 2018

François Ravier, préfet, secrétaire général de la préfecture de la région d'Île-de-France, préfecture de Paris, a réuni le 13 décembre l'ensemble des partenaires du comité de pilotage du Pacte « Deuxième chance » pour faire le bilan de l'année 2017, en présence de représentants des entreprises, du service public de l'emploi, des associations et administrations d'État.

Le Pacte « Deuxième chance » a pour objectif d’accompagner les jeunes sans emploi ni diplôme, et se trouvant en situation de prédélinquance ou de délinquance caractérisée, avec un fort risque de récidive, dans la réinsertion sociale durable. Ce pacte apporte des réponses « à la carte » aux jeunes âgés de 16 à 25 ans vivant dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), grâce à un suivi individualisé renforcé et la mobilisation d’une cellule de proximité, appelée « Cellule Emploi », pilotée par un membre du corps préfectoral.

Ce dispositif a permis de suivre 41 jeunes Franciliens en 2017. Environ 50 % d’entre eux ont pu avoir un contrat de travail, un stage ou une formation.

Deux jeunes bénéficiaires du Pacte sont venus témoigner de la réussite de leur réinsertion : Mehdi travaille aujourd’hui au stade de France et Ali, en semi-liberté et sous-main de justice, a aussi pu retrouver un emploi.

 

La préfecture de région, pionnière du dispositif

Lors du comité de pilotage interministériel sur l’Égalité et la Citoyenneté en date du 6 mars 2015, le Premier ministre avait annoncé la généralisation de ce pacte à l’issue de l’expérimentation réussie dans le département du Rhône depuis 2013. La préfecture de la région d'Île-de-France, qui a très tôt compris l’importance et la pertinence de ce dispositif en le mettant en place sur son territoire dès 2015, se réjouit de sa généralisation au niveau national. Elle est pleinement mobilisée et suit attentivement son bon déroulement.

Un dispositif recentré en 2018 vers les jeunes sous main de justice

Pour 2018, le Pacte « Deuxième chance » va être recentré : alors que le Pacte retenait jusqu’ici le critère du décrochage scolaire combiné à celui du chômage, il s’adressera désormais plus spécifiquement aux jeunes sortant de prison dans le cadre d’un aménagement de peine.

« C'est un enjeu fort, à la fois humain, social et économique pour les jeunes et pour notre société. Je suis fier de piloter ce dispositif » a ajouté le préfet, secrétaire général, François Ravier.