Inauguration de l'’Institut de Recherche en Santé (IRS) 2 - Nantes Biotech, nouveau haut lieu de la recherche en Biotech sur l'île de Nantes

Mise à jour : 06 janvier 2017

La Métropole nantaise a pour ambition de devenir un véritable carrefour de la recherche et de l’innovation en santé à l'échelle nationale et européenne.

Situé à proximité du futur CHU, sur l’Ile de Nantes, l’Institut de Recherche en Santé (IRS) 2 – Nantes Biotech est emblématique de cette volonté. Porté par l’Université de Nantes, ce regroupement unique dédié à la recherche autour des maladies infectieuses, de la thérapie génique et des bio-statistiques est aussi ouvert aux entreprises de biotechnologie. L’IRS 2 – Nantes Biotech représente la première brique du futur Quartier de la Santé.

La recherche est au cœur des politiques du Gouvernement. En Pays-de-la-Loire, cet engagement se traduit par un financement de l’État de près de 20 millions d’euros dans le contrat de plan Etat-région (CPERContrat plan Etat -Région) 2015-2020 (pour des montants de projets évalués à 102 millions d’euros sur le territoire) et complétés par 154,8 millions d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche au titre du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA). L’IRS2 - Nantes Biotech, qui fait partie des nombreux projets financés dans le CPERContrat plan Etat -Région 2007-2013, est le signe concret du soutien de l’État pour les projets d’investissement de recherche dans la région.

L’État est le principal financeur des équipes de recherche dans les Pays de la Loire : ces équipes comptent plus de 3100 chercheurs publics. L’Etat contribue aussi aux investissements de recherche. Ainsi, l’IRS2 - Nantes Biotech a bénéficié de 5 millions d’euros pour l’immobilier dans le cadre du contrat de projets État-région 2007-2013. « Ce projet précurseur illustre la volonté de l’État de soutenir les projets d’investissement de recherche. La recherche médicale est l’un des secteurs dominants dans la région, il est reconnu au niveau national », explique Henri-Michel Comet, préfet de la région Pays-de-la-Loire, préfet de la Loire-Atlantique. L’État ayant la responsabilité de la gestion des crédits européens sur la période 2007-2013 a décidé d’affecter 6 M€ au projet au titre du programme FEDERFonds européen de développement régional. Ainsi, l’État apporte 11 M€ sur 20 M€, soit directement, soit indirectement.

La recherche en Pays de la Loire dispose effectivement de compétences reconnues nationalement et internationalement dans le domaine de la recherche médicale. On compte pas moins de 35 laboratoires de recherche en santé, dont 10 sont associées à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERMInstitut national de la santé et de la recherche médicale), 4 au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et 2 à l’Institut national de la recherche agronomique (INRAInstitut national de la recherche agronomique). On recense 500 enseignants-chercheurs ligériens dans ce domaine. « Le nombre de laboratoires reconnus par les organismes, le nombre de publications et de projets d’entreprises issus de la recherche biomédicale ont été multipliés pratiquement par 10 au cours de la dernière décennie grâce à l’action conjuguée de l’État et des collectivités locales », ajoute le préfet. Le volet recherche du contrat de plan Etat-région 2015-2020 est dans la continuité du partenariat efficace construit entre l’État et les collectivités. Il permet un investissement à hauteur de 102 M€ sur la région Pays de la Loire dont près de 20 millions d’euros de l’État. Le montant des projets de recherche en santé s’élève à 16,2 millions d’euros, l’État y contribuant à hauteur de 2,5 millions d’euros. A ces montants s’ajoutent les crédits de l’État mobilisables dans le cadre du PIA, estimés pour la période à 154,8 millions d’euros pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Les universités et les organismes de recherche dans les Pays de la Loire se sont d’ailleurs pleinement saisis du PIA. Ainsi, sont nés des labex, des Equipex, un Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) prometteur, une (recherche hospitalouniversitaire (RHU), une société d'accélération du transfert de technologies (SATT) partagée avec la Bretagne, l’institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne. Ce sont ainsi plus de 100 millions d’euros qui ont été investis dans le Pays de la Loire au titre des PIA 1 et 2 pour l’enseignement supérieur et la recherche. La recherche est au cœur des politiques du gouvernement. Dans un contexte budgétaire contraint, depuis 2012, le Gouvernement a maintenu à haut niveau le budget de la recherche. La loi de finances de 2017 consacre 27 milliards d’euros à l’enseignement supérieur et à la recherche, dont 6,5 milliards d’euros aux recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires. 750 millions d’euros ont donc complété le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche en 2017 : c’est la plus forte augmentation budgétaire annoncée par le Gouvernement. Le Gouvernement finance également de grands équipements de recherche à travers le programme d’investissements d’avenir (PIA) : 27 milliards d’euros ont été consacrés à la recherche et à l’enseignement supérieur, sur les 37 milliards d’euros engagés entre 2010 et 2015. Au titre de la troisième génération du PIA, la loi de finances de 2017 consacre 5,9 milliards d’euros au soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche et à la valorisation de la recherche.