Qu’entend-on par "mutations économiques" ? 

Le terme de mutations économiques, fréquemment utilisé, désigne "des processus diffus et permanents d’adaptation de toutes les entreprises à des marchés de plus en plus ouverts et turbulents, à une concurrence de plus en plus vive et renouvelée, à des actionnaires plus exigeants, dans lequel aucune position n’est jamais acquise"  (1). 

Ces mutations, perçues le plus souvent sous un angle négatif (délocalisations, licenciements, fermetures d’entreprises ...), comportent aussi des aspects bénéfiques, tels que la réorientation vers des activités à plus forte valeur ajoutée, l’intégration de nouvelles technologies et se traduisent par l’acquisition de nouvelles compétences et l’évolution des organisations de travail.

Des processus à suivre et à anticiper au mieux par l’Etat  

 On peut distinguer deux grands volets dans les politiques conduites en matière de mutations économiques :  

•  un volet "accompagnement" qui regroupe globalement les actions "correctives" visant à atténuer et compenser les conséquences négatives des mutations opérées ou subies ;

•  un volet "anticipation" qui vise à prévoir les mutations à venir et faire en sorte que les entreprises, les salariés et les territoires s’y adaptent au mieux. 

 (1) F. AGGERI et F. PALLEZ, Les nouvelles figures de l’Etat dans les mutations industrielles

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