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Conjonctures végétale et animale de mars et avril 2021 dans le Grand Est

Mise à jour : 16 juin 2021

 

Conjoncture animale

Début 2021, les coûts de production dans les filières animales sont en nette hausse en raison du renchérissement des matières premières

La collecte laitière régionale marque le pas au premier trimestre pour le lait conventionnel, tandis que le lait biologique continue de progresser. Les prix sont en repli sur les deux catégories. Les marchés bovins viande retrouvent des perspectives plus favorables avec des cotations à la hausse, ainsi qu’une augmentation des abattages et des exportations d’animaux jeunes. Les cotations porcines retrouvent leur niveau élevé de 2020 après une période d’incertitude liée à l’apparition de la Peste Porcine Africaine en Allemagne. Les abattages sont toujours dynamiques, de même que pour les ovins, qui voient les cours atteindre des sommets à l’occasion des fêtes religieuses et dans un contexte de déficit d’offre.

Conjoncture végétale

Les mois de mars et d’avril ont été marqués par des épisodes gélifs qui ont causé des dommages dans le vignoble champenois, des resemis de betteraves, et quelques dégâts sur les colzas en floraison. La fraîcheur des températures ralentit le développement des végétaux malgré des pluies généreuses.Les cours sont à la hausse générale en raison de la demande chinoise pour le maïs, d’anticipation de stocks faibles en fin de campagne, et d’activité spéculative sur les marchés en lien avec la crise sanitaire. Seul le colza baisse, ainsi que les orges fourragères. En Champagne, après le gel, la fraîcheur des températures entraîne un retard de développement de 10 à 15 jours. Les expéditions sont en logique hausse par rapport à février-mars 2020 et le premier confinement, mais en dessous du niveau moyen d’avant crise. En Alsace, l’impact du gel est plus limité, et les expéditions de mars sont supérieures au même mois de 2020 et de 2019.

À consulter : Conjoncture végétale et animal télécharger (PDF - 1 210,03 ko)