Enrichir les échanges entre l’État et les acteurs du culte musulman

En introduction, Michel Cadot, Préfet de la région d’Île-de-France, Préfet de Paris, a tenu à rappeler le cadre et la nature de ces assises : « Les assises constituent une occasion d’enrichir les échanges entre l’Etat et les acteurs du culte musulman. Leur objectif est de donner le plus librement et le plus largement possible la parole à l’échelon local et de faire émerger des initiatives, des attentes et des propositions. Pour chaque religion, l’Etat a le devoir d’entretenir un dialogue et d’être le garant d’un exercice du culte conforme aux lois de la République. »

 Michel Delpuech, Préfet de police de Paris, a souhaité aux participants des échanges fructueux afin que ces « assises apportent leur pierre à l’édifice républicain » dans la perspective d’un « islam respectueux de la République et respecté par la République ».

De nombreuses pistes d’actions abordées en ateliers

Chaque thème a fait l’objet d’ateliers animés par un binôme constitué d’un représentant du culte et d’un universitaire. À l’issue de cette large consultation qui a donné lieu à des propositions constructives, une séance plénière a permis de restituer les principales conclusions issues de ces discussions parmi lesquelles la volonté de diversifier les âges et les sexes concernant la gouvernance, le besoin de mutualiser les collectes au niveau local ou national par la création d’une association, ou encore la nécessité de perfectionner pour les imams et aumôniers pénitentiaires les diplômes universitaires, ainsi que l’apprentissage et la maîtrise de la langue française, avec l’objectif de partager les règles et valeurs de la République.

Michel Cadot, Préfet de la région d’Île-de-France, Préfet de Paris a conclu en soulignant « la qualité des discussions des différents ateliers qui constituent une base de travail sérieuse, porteuse de perspectives et de confiance, et une vraie volonté d’initiative des participants ». 

Une synthèse des débats sera transmise au ministre de l’Intérieur, pour alimenter la réflexion en cours au niveau national. Un résumé des débats sera transmis au ministre de l’Intérieur, pour enrichir la synthèse qui sera faite au niveau national.