Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines – 6 février

Mise à jour : 01 janvier 2018

Le 20 décembre 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait une résolution par laquelle elle engageait les États, le système des Nations Unies, la société civile et tous les acteurs concernés à continuer de célébrer le 6 février la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines et à saisir l’occasion de cette journée pour intensifier les campagnes de sensibilisation et prendre des mesures concrètes contre les mutilations génitales féminines.

Agir de concert pour combattre ce fléau

L'ONUOrganisation des Nations unies les définit comme l’ensemble des interventions consistant à altérer ou à léser les organes génitaux des femmes pour des raisons non médicales. Reconnues au niveau international comme une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles, elles sont le reflet d'une inégalité profondément enracinée entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l'égard des femmes et des filles. Ces pratiques violent leurs droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, le droit d'être à l'abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.

Pour encourager l’abandon des mutilations génitales féminines, l'ONUOrganisation des Nations unies recommande de mettre en œuvre des initiatives coordonnées et systématiques et d'impliquer l’ensemble des communautés sur les droits fondamentaux et l’égalité de sexes. Ces initiatives doivent mettre l’accent sur le dialogue social et permettre aux communautés d’agir elles-mêmes, collectivement, en vue d’éliminer cette pratique. Elles doivent aussi pouvoir répondre aux besoins des femmes et des filles qui subissent les conséquences de cette pratique, en particulier en matière de santé sexuelle et reproductive.

Mobilisation de l'État

En France, l’État se mobilise depuis de nombreuses années pour lutter contre ces violences, qui touchent plus de 200 millions de femmes et de jeunes filles dans le monde (UNICEF, 2016). Le 5ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes prévoit la poursuite d’actions de prévention et d’accompagnement des femmes et des filles qui en sont victimes. 

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