Le Comité local d’aide aux victimes réuni ce jeudi 25 novembre avait pour objectif de faire un état des lieux des actions et dispositifs existants, de faire le bilan des mesures engagées et d’évoquer les possibilités d’amélioration de ces actions pour l’avenir.

L’engagement de l’État s’articule notamment autour de 3 axes :

• Prévenir et sensibiliser par le biais d’actions de formation, de sensibilisation, de campagne de communication ;
• Accompagner les femmes victimes de violences sexuelles et sexistes : extension du 3919 7J/7 et 24h/24, soutien aux associations ou dispositifs d’accueil et d’accompagnement, mise en place des TGD (téléphones Grave Danger) et des BAR (bracelets anti rapprochement), prise en charge sanitaire, psychologique et sociale dans les établissements hospitaliers, augmentation des places d’hébergement, développement des postes d’ISC (intervenants sociaux) dans les commissariats ;
• Prendre en charge les auteurs afin de prévenir la récidive : création de 2 CPCA (centre de suivi et de prise en charge des auteurs) en Île-de-France.

A Paris, un choix inédit a été fait. Il se traduit par un pilotage partagé entre quatre institutions engagées dans la lutte contre les violences conjugales : la préfecture de région, préfecture de Paris, le tribunal judiciaire de Paris, la préfecture de police et la Ville de Paris. Doté d’une telle coprésidence, ce CLAV a pour objectif de mieux coordonner les différentes actions publiques afin d’en renforcer l’efficacité. 

Cette réunion a également été l’occasion pour Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, de saluer l’engagement de l’ensemble des acteurs mobilisés dans la lutte contre les violences conjugales et pour l’accompagnement des victimes.