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Santé des jeunes sous main de justice : une convention partenariale innovante

Mise à jour : 25 septembre 2019

La santé des jeunes sous main de justice est depuis juin dernier au cœur d’un partenariat entre l’Agence régionale de santé Île-de-France (ARSAgence Régionale de Santé IDF) et la Direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse d’Île-de-France et d’Outre-mer (DIR PJJ IDF-OM). Objectif : leur apporter un encadrement en matière de santé.

Le 18 juin dernier, Dominique Simon, directeur interrégional de la protection judiciaire de la jeunesse d’Île-de-France et d’Outre-mer (DIRPJJ IDF-OM) et Aurélien Rousseau, directeur de l’Agence régionale de santé Île-de-France (ARSAgence Régionale de Santé IDF) ont réuni leurs responsables territoriaux et régionaux afin d’impulser une nouvelle dynamique partenariale pour les trois ans à venir.

Cette collaboration résulte de la nécessité de mieux protéger la santé des 27 500 jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) en Île-de-France, une population particulièrement exposée aux facteurs de vulnérabilité : environnement socio-familial peu protecteur, difficultés socio-économiques, violences subies, conduites à risques en matière d’addictions… 

Une feuille de route régionale en trois axes d’intervention :

1. Poursuivre les efforts engagés pour répondre aux problématiques spécifiques des jeunes suivis par la PJJ dans les domaines de la santé mentale, de la vie affective et sexuelle ainsi que de la prévention des conduites addictives et réduction du tabagisme.

2. Adapter la stratégie et les actions en direction de publics jeunes tels que :

- les mineurs détenus autour des problématiques d’accès aux soins, de traitements médicamenteux, de prévention du suicide ;

- les mineurs dits « non accompagnés » en rupture sociale et nécessitant un accompagnement renforcé ;

- les mineurs revenant de zones de conflit avec la mise en place de bilans systématiques de santé, la prise en charge le cas échéant de psycho traumatismes, des problèmes de santé psychique et somatique en complément de l’accompagnement éducatif.

3. Mettre en œuvre le service sanitaire dans les services et établissements de la PJJ en proposant une action au sein des directions de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) ayant un infirmier territorial.