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Visite du chantier de restauration de l'Obélisque de Louxor !

Mise à jour : 18 janvier 2022

Une convention de mécénat pour restaurer l’Obélisque de Louxor, place de la Concorde à Paris, a été signée le 27 octobre 2021 entre le ministère de la Culture, et Karcher, entreprise de nettoyage. Afin de valoriser la restauration en cours sous MOA de la Direction régionale des affaires culturelles (DRACdirection régionale des affaires culturelles) d’Île-de-France, la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin a visité ce chantier accompagnée de Magali Charbonneau, préfète, directrice de cabinet du préfet de la région d'Île-de-France, préfet de Paris ce lundi 17 janvier 2022.

L’Obélisque de Louxor, plus ancien monument de Paris (3 300 ans) est classé au titre des monuments historiques.

Propriété de l’État français et affecté à la DRACdirection régionale des affaires culturelles Île-de-France, l’Obélisque est placée sous l’autorité du préfet de région. La DRACdirection régionale des affaires culturelles a pour mission la restauration et la valorisation de l’Obélisque de Louxor. Le monument, dégradé par la pluie et la pollution, retrouvera alors son éclat, et le monolithe en granite d’Assouan sa couleur rose d’origine.

Le chantier a débuté en mi-novembre 2021 par l’installation des échafaudages. Les travaux de restauration ont été engagés en janvier 2022 et se termineront en juin 2022. L'opération est menée par la DRACdirection régionale des affaires culturelles d’Île-de-France et sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques François Chatillon.

Le monument fait l'objet de préparatifs depuis plus d'une année avec le mécène Kärcher et les équipes du ministère de la Culture, afin d'élaborer les protocoles adéquats de restauration. Durant cette phase préparatoire, des tests de nettoyage du monolithe, du piédestal et du socle ont été organisés, sous le contrôle du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH).

Pendant toute la durée des travaux, le monument est habillé d’une bâche de protection, décorée par un jeune artiste diplômé des Beaux-Arts de Paris, Jonathan Sobel, à l’initiative du mécène, de l’ENSBA et de la DRACdirection régionale des affaires culturelles. Cette bâche rend hommage à l’histoire du monument à travers les figures de Ramsès II, Méhémet-Ali, Charles X et Jean-François Champollion.

Le coût de la restauration est de 910 000 euros. La DRACdirection régionale des affaires culturelles a mobilisé 125 000 euros pour les études préalables, les essais réalisés en mars 2021 et les AMO. La société Kärcher apporte 785 000 euros en mécénat de compétences et 130 000 euros pour la conception et la fabrication de la bâche décorative

(crédit photos : DRACdirection régionale des affaires culturelles Île-de-France)