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Lancement d’une cellule de coordination des publics migrants en Île-de-France

Mise à jour : 20 janvier 2021

La préfecture de la région d’Île-de-France, préfecture de Paris lance avec les associations du champ social et de l’asile œuvrant dans la région une cellule de coordination des publics migrants afin d’améliorer leurs conditions d’accueil, de travailler à la fluidité de leur parcours administratif et de permettre leur intégration. En 2020, 19 opérations ont permis la mise à l’abri de près de 9000 personnes. 

Renforcement du travail collaboratif entre l’Etat et les associations

Le 24 novembre dernier, la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa, la ministre déléguée chargée du logement Emmanuelle Wargon et les associations franciliennes du champ social et de l’asile ont émis le vœu commun de mettre en place une cellule de coordination sous l’égide de la préfecture de la région d’Île-de-France. 

Cette cellule de coordination, lancée aujourd’hui, a pour objectifs de faire face à l’urgence et de travailler de manière collaborative à la fluidité des parcours des publics migrants. Elle a également pour vocation de permettre le partage d’informations sur la mise en œuvre des actions en 2021 avec les opérateurs impliqués, au-delà des échanges déjà très réguliers entre les services de l’Etat (PRIF et DRIHL) et les associations de la solidarité et du champ social.

Le schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés 2021-2023 : «mieux héberger», «mieux accompagner», et «mieux prendre en compte les réalités territoriales».

Afin de sortir de l’urgence et du cercle d’opérations de mise à l’abri, de nouvelles perspectives se dessinent pour 2021 avec la mise en place du schéma national d’accueil des demandeurs d’asile et d’intégration des réfugiés (SNADAR) 2021-2023. Il vise notamment à desserrer la contrainte pesant sur le DNA francilien et à renforcer l’intégration des réfugiés. 

Le grand nombre de demandes d’asile enregistrées en Île-de-France (50%  des demandes d’asile sont enregistrées dans la région alors qu’elle compte seulement 20% des places du DNA) participe à la constitution de campements insalubres sur la voie publique et conduit des publics relevant de l’asile vers l’hébergement d’urgence généraliste, ce qui n’est pas sa vocation.

Au sein du SNADAR, le dispositif d’orientation régionale directive des demandeurs d’asile, déployé en métropole à compter de janvier 2021, contribuera à améliorer la fluidité des parcours. Dorénavant, les demandeurs d’asile des régions les plus tendues, pourront se voir proposer un hébergement dans d’autres régions dès le début de leur procédure.

Le gouvernement va également créeren 2021 4 500 places supplémentaires dans l’hexagone (dont 1 500 en CAES). En Île-de-France, 200  places nouvelles de centres provisoires d’hébergement seront financées.