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L'Occitanie, première région française pour le nombre de résidences secondaires

Mise à jour : 05 août 2021

Avec 501 000 résidences secondaires, l'Occitanie est la région qui comporte le plus de résidences secondaires de France.
Il existe cependant d'importantes différences entre les zones de montagne, du littoral ou le reste du territoire régional. Type et âge des logements, origine et revenus des propriétaires... A découvrir dans cette nouvelle publication de l'INSEEInstitut national de la statistique et des études économiques.

La région Occitanie est la région de France la mieux dotée en nombre de résidences secondaires: 510 000 pour 13,5% du parc de logements de 2017.

Quelques chiffres clefs :

41% des résidences secondaires sont situées dans des EPCI du littoral, contre 22% en zone de montagne (le reste du territoire représente 37% des résidences secondaires). Les communautés de communes suivantes en abritent le plus: les communautés d’agglomération du Grand Narbonne, de Hérault Méditerranée et la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole.

73 % des résidences secondaires du littoral ont été construites entre 1946 et 1994 (54 % entre 1975 et 1994, suite notamment à la création de stations balnéaires sur le littoral) et seulement 11 % avant 1946.

En revanche, en zone de montagne, les résidences secondaires sont beaucoup plus anciennes : 45 % d'entre elles datent d’avant 1946.

Le profil des propriétaires de ces résidences:

Les résidences secondaires de montagne sont majoritairement détenues par des résidents d’Occitanie, avec en tête les Haut-Garonnais et les habitants des Pyrénées-Orientales.

Les ménages propriétaires d’une résidence secondaire, en Occitanie comme en France, sont souvent des couples n’ayant pas ou plus d’enfants à charge, ainsi que des personnes âgées.

nota bene: une résidence secondaire s’entend « au sens fiscal » du terme : un local meublé, affecté à l’habitation, non occupé en permanence, et soumis à la taxe d’habitation. Il s'agit de logements qui peuvent être occupés par leurs propriétaires en période chômée (ou télétravaillée), mais également des logements secondaires proches du lieu de travail d’un membre du ménage.

Pour en savoir plus sur l'étude de l'INSEE basée sur le recensement de 2017: Ici