La lutte contre les transmigrations et l’approche opérationnelle du Brexit ont constitué la trame de cette rencontre.

La lutte contre les filières de l’immigration illégale

Au cours de ce séminaire, la Préfète a rappelé l’efficacité du travail coopératif et proposé une réorientation de la stratégie d’action contre l’immigration clandestine vers une action pensée dans la complémentarité opérationnelle contre les filières de passeurs. En effet, en agissant de manière interministérielle associant tous les moyens de l’État (douane, gendarmerie, police…) et internationale (franco-belge) sur un territoire élargi à l’ensemble de la zone Nord, les opérations de sécurisation du littoral démontrent leur pleine efficacité dans la lutte contre le trafic d’êtres humains.

Cette nouvelle stratégie trouve également à s’incarner sur l’ensemble du territoire français au moyen de la collaboration avec les autres zones de défense, afin d’anticiper les arrivées en zone Nord. A plus grande échelle, cette stratégie se déclinera également dans un travail avec les pays de départ des migrants, afin d’éviter de nouveaux drames liés aux traversées clandestines.

Le nouveau visage de la frontière britannique

Au 1er janvier prochain, la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union Européenne entraine un changement de nature de la frontière. Celle-ci devient ainsi une démarcation entre un pays-tiers et des États membres de l’Union européenne, ce qui nécessite une approche européenne commune.

La coopération franco-belge trouve ainsi une source de renouveau qui s’incarnera notamment par l’accueil d’officiers de liaison belge au sein de la structure de coopération franco-britannique du CCIC. A plus long terme, un élargissement de cette entité à l’Allemagne et aux Pays-Bas est également à l’étude.