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Face aux agressions sexistes et sexuelles : apprendre à se défendre

Mise à jour : 19 mai 2020

Selon la dernière enquête VIRAGE de l'INED (données 2015) :

  • 25% des femmes de 20 à 59 ans déclarent avoir subi une violence (drague importune, insultes, être suivie, menaces, attouchements, agressions physiques, atteintes sexuelles, viols et tentatives de viol).
  • 200 000 femmes ont subi des violences physiques, 15 500 des atteintes sexuelles.
  • Les femmes jeunes vivant dans de grandes agglomérations sont davantage exposées : le chiffre de 25% pour les 20-29 ans passe à 58% pour les 20-24 ans.

Ces violences ont plusieurs conséquences :

  • un impact physique et psychologique sur les victimes lié à l'agression elle-même.
  • des conduites d'évitement, voire de renoncement, de fréquentation de certains lieux ou de certains horaires, ce qui constitue une atteinte aux libertés individuelles liée au sexe de la personne.
  • un impact social et économique : moindre fréquentation des équipements, évitement des transports en commun, limitation des choix du lieu de travail ou d'étude, etc.

Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales et les associations ont engagé depuis plusieurs années des actions pour dénoncer cette situation et inciter à réagir : campagnes de sensibilisation et d'information, vigilance dans les projets d'aménagements urbains, formation des personnels des sociétés de transport urbain, etc.

La Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et les hommes soutient ces initiatives, en particulier celles qui permettent aux femmes de développer leurs capacités à réagir face aux situations d'agression : les anticiper, se sécuriser, dissuader l'agresseur, réagir s'il y a danger.

Elle a ainsi soutenu le projet de l'association Archimède films qui a réalisé un film de découverte de la self-défense, méthode qui permet d' acquérir de la confiance en soi et de savoir réagir face à une situation d'agression.

 

Film de découverte de la self-défense (fiction + interview d'une instructrice)

Il peut être utilisé librement pour des actions de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles dans l'espace public