Actions autour du 25/11, Journée contre les violences faites aux femmes
Le 25 novembre a été choisi par l’ONU (Organisation des nations unies) en 1999 comme Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes , en mémoire des sœurs Mirabal, engagées contre la dictature en République dominicaine, emprisonnées et torturées suite à leurs actes militants. Elles furent assassinées le 25 novembre 1960.
Des actions sont organisées afin de sensibiliser et informer le public à la thématique des violences faites aux femmes.
Les événements en région Centre-Val de Loire
Vous trouverez ci-dessous et ci-contre, à la consultation ou au téléchargement, les actions des institutions régionales et les programmes des événements (expositions, colloque, journée d'étude, conférences/débat, ciné/débat, théâtre, formations, ...) organisés du 08/11 au 06/12 dans le Cher, l’Eure et Loir, l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Loiret, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes :
Les événements organisés dans chaque département sont coordonnés par les déléguées départementales aux droits des femmes et à l’égalité femme-homme.
Pour dire non à ces violences, mobilisons nous : venez nombreuses et nombreux aux différentes manifestations organisées.
Les chiffres clés
En 2016, en région Centre-Val de Loire, 5 personnes ont été tuées par leur ancien ou actuel partenaire (Source : Service statistique ministériel de la sécurité intérieure 2016-2017). Les violences sexistes et sexuelles sont intolérables. Dénoncer ne suffit plus, il faut désormais changer les comportements.
1 femme décède sous les coups de son conjoint tous les 3 jours (Source : Délégation aux victimes, Direction générale de la police nationale – Traitement ONDRP – 2010 à 2016).
1 femme sur 7 déclare avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle au cours de la vie et 3,7 % des femmes déclarent avoir subi au moins un viol ou une tentative de viol (Source : Enquête VIRAGE, Ined, 2016).
8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales (Source : Enquête « cadre de vie et sécurité » 2012-2017, Insee-ONDRP).
Ces violences sont multiples : les violences sexuelles, le mariage forcé, la prostitution, les mutilations sexuelles et les violences conjugales. Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération.
Quand les violences conjugales sont évoquées, il n’est pas seulement question des violences physiques, mais aussi des violences morales, psychologiques, sexuelles et économiques.
La part de femmes qui dénoncent les violences, dont elles sont victimes, est encore faible.
Action de l'Etat
Le Gouvernement met en place des « plans de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes ».
En novembre 2016, le 5ème plan interministériel de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes , est lancé (2017-2019). Ce plan fixe trois objectifs :
- Sécuriser et renforcer les dispositifs qui ont fait leurs preuves pour améliorer le parcours des femmes victimes de violences et assurer l’accès à leurs droits (pour faciliter la révélation des violences, mettre les victimes à l’abri, renforcer les lieux d’écoute de proximité, permettre la reconnaissance des violences, condamner les auteur.e.s de violences, accompagner les victimes).
- Renforcer l’action publique là où les besoins sont les plus importants (enfants victimes ou témoins de violences conjugales, jeunes femmes exposées aux violences, femmes vivant en milieu rural).
- Déraciner les violences par la lutte contre le sexisme, qui banalise la culture des violences et du viol.
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles s’inscrit dans le cadre de la Grande cause du quinquennat dédiée à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Le Président de la République a annoncé, lors de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes de novembre 2017, plusieurs mesures autour de trois axes :
- la prévention et la sensibilisation,
- l’accompagnement des victimes,
- la répression des auteurs de violences.
Discours du Président de la République à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et du lancement de la grande cause du quinquennat
Le 3919, numéro de téléphone national anonyme et gratuit d’écoute pour les femmes victimes de violences, est accessible et gratuit 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les week-ends et jours fériés.
Le site web www.stop-violences-femmes.gouv.fr peut être consulté à tout moment.
Campagne de communication 2018
Aujourd’hui, dénoncer ne suffit plus : il faut désormais changer les comportements. C’est pourquoi, le Gouvernement a lancé le 30 septembre 2018 la campagne de communication " Réagir peut tout changer ", destinée à l’entourage des victimes et aux témoins de violences sexistes et sexuelles. Au bureau, à domicile, dans les transports en commun, à l’école… Les femmes, quel que soit leur âge, sont exposées ou victimes de violences sexistes et sexuelles dans différents contextes, divers lieux. Ces violences, intolérables, sont interdites et punies par la loi.
4 spots illustrent la diversité des cas selon la forme de violence (sexistes ou sexuelles, verbales ou physiques) ou le lieu (sphère privée, sphères professionnelle et scolaire, ou encore espace public).
Ces 4 spots sont disponibles en ligne ici
Des outils de communication complémentaires sont à votre disposition ci-dessous :
Stéphane Carmès