Le programme vise à appuyer le développement et les stratégies de reconquête des territoires à forte  identité industrielle,  autour  de  5  problématiques : attirer,  recruter, simplifier, innover  et installer. Ce programme est piloté par les régions, et décliné localement par un binôme élu-industriel. L’État s’inscrit en facilitateur pour accompagner la réalisation des projets et contribue le cas échéant au financement des projets mis en œuvre.

Sur les 146 Territoires d’industrie que compte la France, le Grand Est en dispose plus de 10% soit au total 15 territoires d’industrie. Cette situation reflète l’intensité industrielle de la   région, deuxième   région   industrielle   (hors   IDF)   en   volume   d’emplois   et   en   valeur ajoutée.

En présence de la secrétaire d’État, le président du Conseil régional Grand Est, l’État, les directeurs généraux des opérateurs et les territoires ont signé 11 protocoles et contrats de Territoires   d’industrie, représentant   une   cinquantaine   de   projets   élaborés   par   les industriels et les élus des territoires suivants:

• Alsace bossue – Saverne – Nord Alsace ;
• Alsace  centrale ;
• Nord   Est   Ardennes ;
• Epernay  Bassin  Sézannais - Portes  de   Romilly ;
• Nord Lorraine ;
• Val de Lorraine ;
• Terres de Lorraine ;
• Vitry-le-François – Saint-Dizier – Bar-le-Duc - Bassin de Joinville ;
• Vosges ;
• Langres-Chaumont ;
• Troyes Bar sur Aube.

Sud-Alsace et Bazancourt-Pomacle ayant déjà signé leur propre protocole, les 11 signatures portent le nombre de territoires du Grand Est dotés d’un plan d’actions à 13 sur 15.

D’ores et déjà, la démarche a permis de faire émerger de nombreux projets innovants :

• En Alsace du Nord, la création d’un Datacenter de proximité pour protéger les données des entreprises industrielles ;
• En Alsace centrale, la création d’un réseau de mécano-soudage avec le développement d’un réseau local d’entreprises de mécanosoudage à proximité des donneurs d’ordres ;
• A Langres-Chaumont, la mise en place d’une stratégie d’adaptation des entreprises du secteur automobile à la mobilité 4.0 ;
• Epernay - Bassin sézannais - Portes de Romilly : l’amplification du programme d’écologie industrielle et territoriale Epsyvin, aujourd’hui ouvert aux entreprises du monde du champagne sur le secteur d’Epernay, en intégrant les entreprises de la filière présentes sur l’ensemble du Territoire d’industrie ;
• En Nord Est Ardennes, le traitement des friches industrielles ardennaises par l’accélération des démarches ;
• En Nord Lorraine, la structuration d’un Campus des métiers et des Qualifications Excellence pour mieux répondre aux besoins en compétences des entreprises ;
• En Terres de Lorraine : via la Plateforme technologique et de ressources pédagogiques [G]HOST, capter les gestes et savoir-faire verriers -et par extension de tous les métiers d’art recensés officiellement en France- dans le but de développer la sauvegarde de ces gestes (patrimoine culturel immatériel et matériel) ainsi que les outils pédagogiques correspondant. Un partenariat est engagé avec 2 autres Territoires d’industrie : Flandres Saint-Omer et Bresle-Vimeu (secteur verrier) ;
• A Troyes / Bar-sur-Aube : la mise en place d’un parc dédié à l’accueil d’activités relevant de la raffinerie du végétal ;
• En Val de Lorraine : la création d’un comité d’accélération locale pour détecter les projets innovants et les accompagner dans leur mise en œuvre et leur développement.
• Vitry-le-François - Saint-Dizier - Bar-le-Duc - Bassin de Joinville, la mise en œuvre du Parc’Innov, modèle d’écologie industrielle territoriale en milieu rural basé sur les bioressources
• Pour les Vosges, le développement d’équipements pour le stockage et la liquéfaction d’hydrogène.