L'accessibilité des pôles d'emplois de Bâle et du Luxembourg favorise les déplacements des travailleurs frontaliers du Grand Est en transports en commun

Mise à jour : 17 septembre 2018

TC travailleurs frontaliers 2015

Depuis le traité de Rome de 1957, le projet européen s’incarne dans la construction d’un marché du travail garantissant notamment la libre circulation des travailleurs.

Cette ambition a grandement favorisé le développement des mobilités professionnelles au sein de l’espace européen. Seule région métropolitaine à partager ses frontières avec 4 pays (l’Allemagne, la Belgique, le Grand Duché de Luxembourg et la Suisse), sans barrière naturelle majeure contraignant les déplacements des biens et des individus, le Grand Est et son marché du travail profitent pleinement de la construction européenne. Ainsi, en 2015, près de 167 000 actifs résidant dans le Grand Est déclarent travailler dans un pays frontalier, soit 18 000 de plus qu’en 2006. Alors que plus de 145 000 frontaliers utilisent principalement leur voiture, un camion ou une fourgonnette pour se rendre sur leur lieu de travail, l’organisation des mobilités apparait centrale dans l’intégration transfrontalière.

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