Dans le département du Rhône, le vignoble du Beaujolais est fortement touché par cette maladie qui connaît ces dernières années une expansion importante. La lutte contre cette maladie est obligatoire. Elle est encadrée par la réglementation qui oblige la prospection du vignoble en vue de la détection des symptômes, l’arrachage des ceps contaminés et une lutte insecticide contre son vecteur.

Pour la réussite de cette lutte, la profession viticole est fortement mobilisée. Chaque année, les viticulteurs réalisent de très nombreux arrachages de ceps ou de parcelles afin de limiter l’impact de cette maladie et sa propagation. En parallèle, des actions sur les parcelles de vignes abandonnées proches de secteurs contaminés ont été réalisées pour éviter des foyers de contaminations.

Afin de définir une stratégie d’action coordonnée contre cette problématique des réunions de travail sont menées par les services de l’État aux côtés des viticulteurs, des collectivités territoriales, de la Chambre d’agriculture et de la SAFER. Après un premier travail d’identification des parcelles, lors de la campagne 2023-2024, ce sont un peu plus de 10ha qui ont été priorisés et arrachés avec succès, répartis sur 7 communes différentes.

L’État, les collectivités territoriales et les professionnels de l’agriculture ont décidé de poursuivre l’effort. Une campagne 2024-2025 de détection et de traitement est d’ores-et-déjà lancée et fera prochainement l’objet d’une réunion de suivi le 6 novembre prochain par les services de l’État, sous l’égide du Sous-préfet de Villefranche-sur-Saône, Jean-Marc GALLAND.
Une attention renforcée sera portée cette année à l’identification des ceps infectés, menée conjointement par la FREDON et les viticulteurs au moyen du bombage, et au traitement de ces ceps à l’intérieur de parcelles plus larges.

Crédit photo : Damien Carles / Terra