Actualité

Les universités bretonnes et grandes écoles s’engagent contre le harcèlement

Mise à jour : 30 novembre 2017

A l’occasion du 25 novembre - journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et dans le cadre de la semaine régionale d’actions contre les violences sexistes et sexuelles, onze présidents et directeurs d’universités et d’écoles supérieures de Bretagne, ainsi que le CROUSCentre régional des œuvres universitaires et scolaires se sont engagés à travailler avec le soutien des pouvoirs publics pour mieux répondre aux violences sexistes et sexuelles au sein de leurs établissements.

Le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche n'est pas épargné par les violences sexistes et sexuelles. Pour y faire face, dix dirigeants d'établissements d'enseignement supérieur, le directeur du CROUSCentre régional des œuvres universitaires et scolaires Bretagne, le préfet de la Région Bretagne, le recteur de l'Académie de Rennes et le président du Conseil régional de Bretagne s'engagent, par une lettre, à former les personnels sur ces questions, ainsi qu'à faire remonter aux "missions égalité" des établissements un bilan anonyme des signalements de harcèlement sexuel. 

"Nous n'avons pas attendu que le sujet soit au coeur de l'actualité pour nous engager, précise Olivier David, président de l'université de Rennes 2. Nous nous mobilisons dans ce domaine depuis des années. Nos établissements, attachés aux valeurs humanistes, encouragent la libération de la parole. L'idée de cette lettre d'engagement est de partager les bonnes pratiques, de coordonner nos actions pour qu'elles gagnent en visibilité et de se doter d'actions complémentaires". 

Concrètement, le rectorat de l'académie de Rennes a d'ores et déjà annoncé la mise en place au premier semestre 2018 d'un programme de sensibilisation dans les BTS et classes préparatoires des lycées polyvalents de la région. 
Depuis 2015, l'Ecole normale supérieure Rennes et les universités Rennes 1 et Rennes 2 travaillent conjointement sur un groupe de prévention et de lutte contre les violences sexuelles, qui réunit des personnels d'enseignement et de recherche, les services sociaux, juridiques, RH et médicaux. Des cellules d'accueil des victimes existent également depuis 2016, pour les soutenir et les accompagner dans leurs démarches.