COVID19 – De nouveaux dispositifs en Bretagne
En cette période de confinement, en complément des outils déjà disponibles et recensés précédemment , de nouveaux dispositifs sont mis en place en Bretagne pour lutter contre les violences faites aux femmes.
Les « porteurs de parole »
En complément des outils déjà disponibles et recensés précedemment , un nouveau dispositif, a été mis en place dans les départements des Côtes d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine : les « Porteurs de paroles ».
Il s’agit, pour un primo-confident (proche, voisin, professionnel...), de pouvoir aider concrètement une victime de violences, en transmettant, avec son accord, quelques informations sur la situation à des professionnels spécialisés. Une fois en possesion de ces informations, les professionnels seront en capacité d’aller vers cette victime pour l’écouter, l’accompagner, la conseiller ou lui proposer un rendez-vous, en fonction de son choix et de ses besoins.
Le bordereau permettant cette transmission est disponible ci-dessous :
Le bordereau est à adresser (si possible par courriel) aux parquets de Saint-Brieuc (22), Rennes (35) ou Saint-Malo (35) qui assureront l’orientation vers l’interlocuteur choisi par la victime (association spécialisée, avocat ou service de police et de gendarmerie…).
Communiqué de presse :
L’ouverture de permanences en centre commercial
Pour renforcer les réponses de proximités, le Secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes a souhaité ouvrir des points d’accompagnement dans les centres commerciaux pour les femmes victimes de violences.
En Bretagne, deux lieux ont pu ouvrir.
Une permanence dédiée à l’accueil et à l’écoute des personnes victimes de violences a ouvert, à Lorient, grâce à la participation volontaire du CIDFF du Morbihan et à la Sauvegarde 56. Depuis le 24 avril, la permanence est ouverte trois jours par semaine et offre un accueil confidentiel, discret, dans le respect des gestes barrières.
Dans le Finistère, un partenariat entre l’Abri Côtier de Concarneau et Leclerc a permis, la mise à disposition d’un local sécurisé avec un téléphone, pour permettre de contacter posément et discrètement les associations ressources du territoire.
De plus, un certain nombre de centres commerciaux se sont mobilisés pour mettre en place plusieurs actions : inscription des numéros d’urgence sur les tickets de caisse, message audio pendant la journée…
Soutien aux associations pour les adaptations nécessaires dues au confinement
Pour répondre aux besoins des associations terrains qui doivent s’adapter pendant cette période de confinement, le Secrétariat d’État chargé de l’égalité entre les femmes et hommes a créé un fonds spécial d’1 million d’euros.
Les associations bretonnes ont été sollicité afin de faire remonter leurs besoins. La première vague de demandes a été remontée pour validation au niveau national. Les critères pour être soutenus sont les suivants :
- actions exceptionnelles
- adaptation de l’organisation au télétravail et surcoûts ou besoins en découlant
- difficultés découlant du Covid19
Hébergement d’urgence pour les victimes de violences
A ce jour, au niveau national, 5 391 places d’hébergement sont dédiées aux femmes victimes de violences. A la suite du Grenelle, 1000 places supplémentaires se sont ajoutées sur l’ensemble du territoire français. Cela correspond à 82 places en Bretagne.
Pour répondre au confinement, le Secrétariat d’État en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes a dégagé des moyens supplémentaires pour l’ouverture de places temporaires pour les femmes victimes de violences (20 000 nuitées d’hébergement). Des contacts sont en cours entre services de l’Etat et associations afin d’examiner les besoins qui pourront être financés en Bretagne.