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Dossiers : L'Insee mesure l'impact de la crise sanitaire sur les territoires d'Occitanie

Mise à jour : 10 mars 2021

Les zones d’emploi qui sont particulièrement affectées sont impactées par les difficultés de la filière aéronautique, de l'industrie, du tourisme ou l'activité saisonnière.

  •  Le taux de chômage avant la crise (quatrième trimestre 2019)

Le taux de chômage de 9,5% en Occitanie était le deuxième plus élevé de France après les hauts-de-France (10%) et se situant un peu au-dessus de la moyenne nationale (8,1%).A l'échelle régionale, si le taux de chômage avait sensiblement augmenté entre 2007 et 2015 (+3,4%), il était en baisse depuis (-2,4%).

A la veille de la crise l'Occitanie était engagée dans une trajectoire favorable de baisse du taux de chômage.

Les zones d'emploi du littoral étaient celles qui connaissaient les plus forts taux de chômage allant de 10,9% pour Montpellier, à 12% pour des villes plus moyennes comme Béziers, Sète ou Narbonne et Perpignan et même à 15,2% pour le secteur d'Agde-Pézenas.

  • l'évolution du chômage en liée au choc de la crise sanitaire

L'évolution du chômage pendant la crise de 2020 est clairement différenciée selon les territoires.

Son impact est inégal dans les territoires de la région, en lien avec la spécialisation de leur tissu productif. La reprise d’activité après la fin du premier confinement est aussi très variable selon les zones. Ces disparités se reflètent dans l’évolution du taux de chômage comme dans celle des demandeurs d’emploi. Quatre zones d’emploi sont particulièrement affectées : Toulouse et Figeac-Villefranche en lien avec les difficultés de la filière aéronautique, Tarbes-Lourdes qui cumule les fragilités rencontrées par l’industrie et le tourisme et Agde-Pézenas, zone très touristique caractérisée par de nombreux emplois saisonniers.

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