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Visite dans le Gard de Pascal Mailhos, Préfet de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Mise à jour : 05 février 2016

Visite du cluster « Village de l’apprentissage » pour les métiers du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et de l’agriculture

Mercredi 3 février 2016, Didier Lauga, Préfet du Gard, a accueilli Pascal Mailhos, Préfet de la nouvelle région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, pour une visite de plusieurs sites du département :

  • Visite du cluster « Village de l’apprentissage » pour les métiers du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et de l’agriculture :

Ce projet, dont la première pierre a été posée en janvier 2015, prévoit la mise en place d’une plate-forme innovante proposant des formations nouvelles en hôtellerie, restauration et agriculture.

L’objectif du projet consiste à apporter une réponse efficace aux questions de l’emploi en Tourisme Hôtellerie Restauration Agriculture sur le bassin gardois et de faire de la plate-forme pédagogique un centre de référence au niveau national, sur des bases d’innovations transférables à d’autres régions.

Ce projet, intégré à la stratégie régionale du CFACentre de Formation des Apprentis CCIChambres de commerce et d'industrie Sud Formation, représente un investissement de 10,2 M€ assuré par le co-financement de l’Etat dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA), du Fonds Européen de Développement Économique et Régional (FEDERFonds européen de développement régional), de la Région Languedoc-Roussillon, du Conseil Départemental du Gard, et de la CCIChambres de commerce et d'industrie.

Afin de prévoir les inondations sur son territoire, la ville de Nîmes s’est dotée en 2004 d’un système d’alerte et d’aide à la gestion de crise : ESPADA. À partir de diverses données (stations de mesures hydrométéorologiques, données radar, résultats de modélisation…), l’outil permet de prévoir le niveau d’aléa et de risque à fine échelle sur la ville afin d’être en mesure d’anticiper dans le cadre de la gestion de crise.

Cette visite du PC inondations a été suivie d’un déplacement sur le cadereau d’Alès. En effet, la ville de Nîmes est très exposée aux inondations du fait de sa situation géographique, bâtie sur un piémont entre garrigues et plaine du Vistre. Elle se situe sur un secteur couvert de cours d’eau secs nommés « cadereaux » qui peuvent accumuler de fortes pluies et déborder très rapidement lors d’épisodes de pluies intenses.

Suite aux nombreuses inondations subies par la ville de Nîmes et à la suite des crues de 2005, l’État a souhaité faire le point sur les actions engagées. Tous les acteurs ont su alors se mobiliser pour trouver des solutions adaptées aux principaux enjeux du risque inondation. Cette mobilisation s’est traduite par la signature de la convention cadre du Programme d’Actions de Prévention contre les Inondations (PAPI 1)le 25 janvier 2007 d'un montant initial de 124 millions d'euros dont 37 millions de subventions de l'État marquant ainsi la volonté de ce dernier d'aider la ville de Nîmes engagée dans la redéfinition de sa stratégie de protection contre les inondations.

En février 2015, a été signé lePAPI2 Nîmes 2015-2020 cadereaux qui comprend un programme d’actions d’un montant de 103,6 millions d’euros avec un engagement financier de l’État de plus de 41 millions d’euros. Le PAPI2 va permettre de prolonger le travail accompli pour la protection des populations contre les crues.

  • Visite de l’entreprise Phyto Control, laboratoire de contrôle sanitaire pour l’industrie agro-alimentaire à Nîmes :

Le laboratoire PHYTOCONTROL, créé en 2006 à Nîmes, est leader français des analyses de contaminants : Pesticides, Métaux, Mycotoxines, OGMOrganismes génétiquement modifiés, Allergènes, Dioxines, Microbiologie... dans les denrées alimentaires et plus largement dans les analyses sur tous produits d’origine végétale et animale et est au service de tous les acteurs des filières agricoles, alimentaires et agroalimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques.

Le laboratoire Phytocontrol a lancé un plan d’investissement de trois millions d’euros qui aboutira à la création d’au moins 35 emplois. Ce projet bénéficiera du soutien de l’État via la prime d’aménagement du territoire et de l’Union européenne via le FEDERFonds européen de développement régional.

Lors de cette visite, le Préfet de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées a assisté à la présentation de la socité BIC INNOV’UP. Il s’agit d’une structure de formation, d’incubation de projets et d’accompagnement à la création et au développement d’entreprises innovantes.

Elle apporte des conseils pour évaluer et formaliser les projets, aider à la réalisation de l’étude de marché, la rédaction du plan d’affaires ou la recherche de financement. Elle offre également un appui technologique au travers des trois centres de recherche de l’Ecole des Mines d’Alès (informatique, environnement et matériaux).

  • Visite de l’Abbatiale de Saint-Gilles :

Le site abbatial de Saint-Gilles est un ensemble patrimonial exceptionnel, témoignage de l’importance et du rayonnement de Saint-Gilles au Moyen-Age.

L’abbatiale a été classée Monument Historique dès 1840 et inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCOUnited nations educational, scientific and cultural organisation Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture au titre du bien en série « Les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France » en 1998.

Le site a un fort potentiel en tant que destination touristique culturelle et élément majeur de l’identité de la ville et de la région. Il incarne un des leviers de l’attractivité de la ville et du sud du Gard pour ce qui est de l’économie touristique.

Afin d’assurer la bonne conservation du site, une meilleure valorisation auprès des publics ainsi qu’une mise en sécurité durable, plusieurs campagnes de travaux sont prévues.

Ainsi, dans le cadre du contrat de plan Etat-région (2015-2020), la DRACdirection régionale des affaires culturelles a financé à hauteur de 80 % des études préliminaires nécessaires à la rénovation de l’abbatiale (100 000 euros) et financera des travaux dont le lancement devrait débuter cette année (4 millions de coût prévisionnel dont 900 000 apportés par la DRACdirection régionale des affaires culturelles).