Chiffres clés

Mise à jour : 07 décembre 2015
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Image72396 : ©ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

  

Près de 25 000 nouveaux habitants chaque année, essentiellement grâce à un fort apport migratoire

Située au cour de l'Arc Atlantique européen, la Bretagne regroupe quatre départements et compte 2 700 km de côtes. Deux aires urbaines principales, Rennes et Brest, concentrent une part importante de la population, de l'emploi, en particulier de l'emploi qualifié, et de l'enseignement supérieur. Un maillage homogène de villes moyennes complète la structuration du territoire. À l'exception de la capitale régionale, les principales villes bretonnes sont situées près du littoral.

La Bretagne compte 3,27 millions d’habitants au 1er janvier 2014, en progression de 0,7 % par an depuis 2007.

La croissance démographique bretonne est une des plus dynamiques des régions métropolitaines. Elle est due pour les trois quarts à un solde migratoire positif, une partie importante des arrivées en Bretagne s'expliquant par de nombreux retours vers la région natale. En revanche, le solde naturel est faible en raison d'une population plus âgée qu'en moyenne nationale.

L’espérance de vie régionale progresse tant pour les hommes que pour les femmes, tout en restant inférieure à la moyenne nationale.

Variation du nombre d'habitants entre 2006 et 2011

L'Ille-et-Vilaine se distingue des trois autres départements par un solde naturel assez élevé. Avec plus d'un million d'habitants, elle regroupe 31,1 % de la population régionale, devant le Finistère (27,8 %), le Morbihan (22,6 %) et les Côtes-d'Armor (18,5 %).

En Bretagne, 80 % des logements sont des résidences principales et parmi celles-ci les trois quarts sont des maisons individuelles. Plus des deux tiers des Bretons sont propriétaires de leur logement contre 58 % au niveau national.

La Bretagne est avec les Pays de la Loire la région la moins inégalitaire. Les inégalités de revenus sont cependant plus fortes dans les villes-centres où se côtoient des populations pauvres et des populations aisées. Les revenus médians sont les plus élevés en périphérie des grandes villes bretonnes alors que les retraités aux revenus les plus aisés choisissent de résider dans les villes balnéaires.

Elle est également la région la moins touchée par la pauvreté, une forte activité féminine venant notamment compenser des salaires relativement modestes.

Une prépondérance d'activités économiques à faible valeur ajoutée

Avec 83,4 milliards d'euros en 2012, le produit intérieur brut (PIB) de la Bretagne représente 4,1 % de la richesse produite dans le pays. Depuis 1990, sa valeur augmente en moyenne chaque année de 1,8 %, soit une croissance supérieure au niveau national (1,5 %). Cependant, l'économie bretonne est plutôt tournée vers des activités à faible valeur ajoutée (agriculture et industrie agroalimentaire notamment). Ainsi le PIB par emploi (64 220 €) est en Bretagne un des plus bas de France, en étant inférieur de près de 6 % à celui de la France hors Île-de-France.

Les autres piliers de l'économie bretonne sont l'industrie automobile, actuellement en difficulté, et le secteur de l'information-communication. Le tourisme joue également un rôle important dans l'économie régionale, avec un bon niveau de capacités d'accueil touristique.

En Bretagne, le taux de chômage s’élève à 8,9 % fin 2014, soit 0,4 point de plus que fin 2013. Malgré cette augmentation, la Bretagne se maintient au premier rang des régions ayant le plus faible taux de chômage, avec l’Île-de-France, Rhône-Alpes et l’Auvergne. En France métropolitaine, le taux de chômage s’établit à 10 % de la population active

Récemment cependant, des signes de fragilité sont apparus dans l'économie bretonne. Relativement épargnée au début de la crise en 2008-2009, la Bretagne est maintenant plus touchée par les suppressions d'emploi qu'au niveau national. Sur les années 2012 et 2013, l'économie bretonne a ainsi perdu près de 11 000 emplois. Le secteur de la construction est particulièrement impacté avec une perte de plus de 8 000 emplois depuis 2008 (- 10 %).

Pour aller plus loin :

  • Les chiffres-clés 2015 de l’INSEE, cliquez ici
  • Les comparaisons interrégionales des indicateurs-clés du CGET, cliquez ici