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Garantir l’accès à la contraception et à l’I.V.G. en période de crise sanitaire

Mise à jour : 22 avril 2020

Près de 220 000 avortements ont lieu chaque année en France. Environ un quart des IVG sont réalisées hors de l’hôpital. La Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations et le Ministre des solidarités et de la santé se sont engagés afin que l’accès à la contraception et à l’I.V.G soient garantis durant le confinement.

Accès à la contraception

  • L’accès à la pilule contraceptive s’effectue directement en pharmacie, sans passer par un médecin et grâce à une ancienne ordonnance.
  • La contraception d’urgence est disponible sans ordonnance en pharmacie.
  • La contraception d’urgence est gratuite pour les mineures.
  • Les médecins de ville et les sages-femmes peuvent prescrire et conseiller les femmes et leurs partenaires sur les questions de contraception.
  • Certaines associations du planning familial et les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) tiennent des permanences téléphoniques ou sur internet.

Accès à l’I.V.G.

  • Durant la crise sanitaire, une I.V.G médicamenteuse, à domicile, peut être réalisée jusqu’à 9 semaines après les dernières règles.
  • Les professionnel.le.s de santé conventionné.e.s avec un établissement de santé et les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) sont habilités à réaliser des IVG médicamenteuses sans obligation de se rendre à l’hôpital.
  • Les interruptions volontaires de grossesse sont considérées comme urgentes et leur continuité est assurée dans les centres d’IVG hospitaliers, notamment entre 9 et 14 semaines.
  • Les sages-femmes peuvent, comme les médecins, pratiquer des consultations à distance (télé consultation) pour prescrire et suivre les I.V.G. médicamenteuses.
  • Les frais relatifs à l’I.V.G. sont pris en charge à 100 % par l’assurance maladie.