Actualité

COVID-19 Réunion régionale des acteurs de la solidarité

Mise à jour : 09 avril 2020

Depuis le début de la crise sanitaire, les services de l’État sont en lien permanent avec les acteurs du réseau associatif.

Le préfet Pierre Pouëssel a souhaité faire un point de situation, le 8 avril, avec les têtes de réseau de ces associations, qui remplissent un rôle essentiel pour maintenir le lien social et répondre aux besoins des publics les plus fragiles.

Le préfet de la région Centre-Val de Loire,  a réuni en audioconférence l’ensemble des têtes de réseau des associations ce mercredi 8 avril 2020, pour permettre aux acteurs associatifs de faire part des difficultés rencontrées sur le terrain et rappeler l’ensemble des dispositions mises en œuvre par l’Etat pour le soutien des associations dans le contexte de la crise sanitaire.

Le Préfet, le Commissaire à la lutte contre la pauvreté, les différents services de l’État et le Conseil régional sont revenus sur les principaux dispositifs visant à aider les associations :

  • les associations peuvent bénéficier des aides du fonds de solidarité qui s’élèvent à 1500€ et peuvent être demandées via le site impots.gouv.f r ; du prêt garanti par l’État (PGE)qui peut être sollicité directement auprès de son banquier ; du dispositif d’activité partielle qui permet la prise en charge de 84 % du salaire net d’un salarié par l’État.

    Il a été rappelé que le site de la DIRECCTE http://centre-val-de-loire.direccte.gouv.fr propose un « pas à pas » pour guider les associations dans l’ensemble de ces démarches

  • les calendriers de paiement de subvention seront maintenus pour éviter les risques de rupture de trésorerie, en lien avec les services de la DGFiP
  • les ordonnances de simplification permettent de laisser une marge de manœuvre aux associations en prorogeant certains délais réglementaires (par exemple, les délais d’approbation des comptes, la dématérialisation des délibérations des instances statutaires)
  • le dispositif de prêt CARE, mis en place par la Région, qui permettra de répondre à des besoins conjoncturels de trésorerie avec un différé de 24 mois, pour des montants allant de 10 000 à 30 000€.

Les 4 nouvelles plateformes permettant d’assurer le maintien des activités vitales dans les champs du social, du paramédical, de la santé et de l’emploi pour des personnes volontaires ont également été présentées :

  • la réserve civique accessible sur jeveuxaider.gouv.fr qui permet à tout citoyen âgé de 18 à 69 ans en bonne santé d’apporter son aide pour le maintien de quatre missions vitales : l’aide alimentaire et d’urgence, la garde exceptionnelle d’enfants de soignants, le lien avec les personnes fragiles isolées, la solidarité de proximité.
  • la réserve sociale qui permet la mobilisation des étudiants en travail social volontaires pour prêter main-forte aux établissements sociaux et médico-sociaux.
  • la plate-forme renfort-covid qui permet la mise en relation de personnels travaillant ou ayant travaillé dans le domaine de la santé avec les équipes qui nécessitent un soutien en première ligne
  • la plate-forme de mobilisation pour l’emploi, lancée par Pôle emploi, doit permettre de mettre en relation les offres et les demandes d’emploi dans les secteurs essentiels en tension

Les échanges ont notamment permis d’aborder :

  • la facilitation de la reprise d’activité des ESAT et des entreprises adaptées tout en garantissant des conditions de protection satisfaisantes aux salariés. Le Préfet a rappelé à cette occasion l’existence de la plate-forme Stopcovid19 qui permet de mettre en relation producteurs et demandeurs d’équipements de protection individuels et de gel hydroalcoolique ;
  • le dispositif de la réserve civique, qui permet aux associations de faire état de leurs besoins de renforts autour des missions d’aide alimentaire et d’urgence, de garde exceptionnelle d’enfant de soignant, de solidarité de proximité, et des autres plate-formes de mise en relation de volontaires et de structures (réserve sociale pour les étudiants en travail social et renfort-covid pour les soignants) ;
  • la question de la poursuite de scolarisation des enfants et des jeunes dont les familles sont en situation de précarité ;
  • la question du suivi des personnes souffrant de troubles psychiatriques ou d’addictions, dont les troubles pourraient s’accroître et qui nécessiteront un accompagnement renforcé avec le prolongement du confinement.

Pour poursuivre le soutien au réseau associatif, des réunions hebdomadaires seront conduites au niveau des départements, à l’initiative des DDCS, avec l’ensemble des associations qui agissent en première ligne dans le cadre de la crise sanitaire.