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Sécurité routière - La drogue vous fait du mal, sur la route elle peut être fatale

Mise à jour : 22 novembre 2023

Visuel du communiqué de presse sécurité routière représentant une clé de voiture par terre

Parce que cela augmente le temps de réaction, diminue l'aptitude à décider rapidement et modifie la conscience de son environnement, consommer de la drogue, en plus d'être interdit, altère gravement la capacité à conduire. Cela augmente ainsi le risque d'accident, pour soi et, par conséquence, pour les autres usagers de la route.

Les conséquences sur la route en sont trop souvent fatales : 1 décès sur 5 implique un conducteur ayant consommé de la drogue.  
 
 C'est ce que rappelle la Sécurité routière à travers un film de campagne, réalisé par Bruno Aveillan, qui illustre métaphoriquement la perte de réflexes d'un conducteur ayant consommé de la drogue.

Ce film sera visible à partir du 15 novembre au cinéma, et du 19 novembre en TV et sur les services VOL en métropole et dans les territoires d'outre-mer.

Un danger sur la route pour soi et pour les autres

La conduite après usage de drogues constitue un facteur majeur d'accidentalité sur les routes : en 2022, 672 personnes ont été tuées dans un accident de la route impliquant un conducteur sous stupéfiants.  
 
 Les conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants dans les accidents mortels sont à :
 • 65 % des automobilistes
 • 91 % des hommes
 • 58 % âgés de 18 à 24 ans

Des sanctions plus lourdes

Dans le cadre du CISRComité Interministériel de la Sécurité Routière du 17 juillet 2023 présidé par la Première ministre, Elisabeth Borne, le Gouvernement s'est engagé à lutter contre les comportements les plus dangereux en renforçant la lutte contre la conduite après usage de stupéfiants et prévenir sa récidive.
 
 Ainsi, il s'est engagé à systématiser la suppression administrative du permis de conduire à la suite de la constatation de l'infraction de conduite après usage de stupéfiants et à aggraver la perte de points en cas de condamnation pour conduite après usage de stupéfiants aggravée par un état alcoolique en la portant à 8 points.
 
 Cette décision nécessite une évolution législative.

En savoir plus sur les sanctions encourues en cas d'analyse salivaire ou sanguine positive