Le Laboratoire d'Innovation, appelé "Le Pressoir à Idées", a apporté son soutien à la démarche portée par les organisateurs locaux (Sous-Préfecture de Cosne-Cours-sur-Loire et DDT de la Nièvre) pour la tenue de ces événements présidés par le président du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR) Pays Val de Loire Nivernais et le sous-préfet de Cosne-Cours-sur-Loire. En effet, l'accompagnement à la mise en œuvre de séances de travail participatives intègre l'offre de services du laboratoire au même titre que l'accompagnement à la conception et à la réalisation de projets innovants.
 
 La première édition sur l'énergie a accueilli plus de 45 participants avec des profils variés (élus locaux, filières professionnelles, associations, agents publics et étudiants de la filière agricole).
 Une présentation synthétique du CNR, de la thématique énergie et des enjeux du territoire a été proposée aux participants notamment au travers de "Quizz", avant de travailler en 4 ateliers :
 - Comment sortir de la dépendance aux énergies fossiles pour atteindre les objectifs de la neutralité carbone en 2050 ?
 - Quelles bonnes pratiques en matière de consommations et de maîtrise de l’énergie ?
 - Comment accélérer et planifier un développement maîtrisé et raisonné des énergies renouvelables ?
 - Comment favoriser l’acceptabilité et l’appropriation locales des projets ?
 
 La seconde édition sur le logement a réuni plus de 35 participants et a permis d'aborder également quatre thématiques en ateliers :
 - Comment massifier les rénovations énergétiques globales ?
 - Comment garantir la performance des travaux de rénovation énergétique ?
 - Comment valoriser la filière du logement et de la construction ?
 - Quels leviers pour accélérer les rénovations dans les centre-bourgs en lien avec les démarches Action Cœur de Ville et Petites Villes de Demain ?
 
 Le préfet de la Nièvre est intervenu dans la conclusion de cette seconde édition en soulignant que le logement, au regard notamment de la transition énergétique, était un enjeu majeur dans le territoire.
 En effet, les logements en étiquette énergétique G et F, les plus énergivores, sont qualifiés de « passoires thermiques ». Or, selon l’Observatoire National de la Rénovation Énergétique, 41 % des résidences principales du département sont classées étiquettes G et F, soit environ 38 000 logements.
 S'y ajoutent les logements classés étiquette E, soit plus de 60 000 logements (près de 70 % des résidences principales) qui seront concernés par les évolutions réglementaires récentes à moyen terme.