Les participants ont validé le dispositif général à implanter, le portage financier et les grands principes devant sous-tendre la convention partenariale. Tous partagent le souci d’une mise en œuvre rapide : une partie de l’équipe-cœur devrait être mise en place dès septembre, tandis qu’au premier trimestre 2016, un « showroom » (espace de présentation de technologies aux industriels) devrait être réalisé.
 
L’ensemble de l’opération prévoit des financements importants d’un montant de 36,55 M€, durant les 5 ans de la phase d’accompagnement, avec des contributions du Conseil régional (14,4 M€), de l’Union Européenne (15,1 M€), de la Métropole européenne de Lille (5 M€), de la Communauté urbaine de Dunkerque (1 M€) et de Valenciennes-Métropole (1 M€) – sous réserve des délibérations des assemblées respectives. Au terme des 5 ans, le dispositif devra être autofinancé par les contrats avec les entreprises. L’Etat, au travers des dispositifs existants de BPI soutiendra financièrement les entreprises en les accompagnant dans leurs projets de recherche-développement et d’innovation.
 
Annoncée par Manuel Valls, Premier ministre, lors d’un déplacement à Lille, le 18 mars dernier, l’arrivée de CEA Tech renforce, dans le cadre de la mutation économique du Nord- Pas de Calais, les potentialités offertes par les entreprises régionales et les acteurs de la recherche et de la technologie.
 
Cette implantation en Nord – Pas-de-Calais traduit la volonté du gouvernement de faire bénéficier les entreprises régionales, en particulier les PMEPetites et moyennes entreprises, des compétences et des technologies génériques de CEA Tech, de promouvoir leur activité de recherche et développement et, au-delà, de favoriser la compétitivité du tissu industriel régional, la création d’activités et l’emploi. Parallèlement, l’arrivée de CEA Tech devrait intensifier l’écosystème régional en matière de recherche-technologie et favoriser des synergies nouvelles avec les acteurs existants du territoire, notamment des universités et des centres de ressources technologiques.
 
Le dispositif de PRTT a déjà été expérimenté avec des résultats très encourageants dans plusieurs régions : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire et plus récemment dans le cadre du PACTE Lorraine, mis en œuvre à l’automne 2013.
 
Il s’appuie sur une plate-forme principale de recherche et développement, une équipe-cœur, un showroom, des « démonstrateurs » territoriaux, la réalisation de travaux de thèses et de post-doc appliqués, l’ensemble contribuant à stimuler la recherche-développement des entreprises du Nord – Pas-de-Calais.
 
Sur un plan thématique, toutes les possibilités sont ouvertes, mais d’ores et déjà deux domaines sont ciblés pour les premiers démonstrateurs : l’énergie (Dunkerque) et transport-mobilité (Valenciennes).