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Chauffage au bois : adoptez les bons réflexes !

Mise à jour : 24 mars 2023

L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEMEAgence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a lancé en décembre dernier la campagne nationale sur le chauffage au bois. Cette campagne s’inscrit dans un contexte lié au coût de l’énergie et rappelle les enjeux attachés à cette source d’énergie renouvelable et locale.

Des enjeux environnementaux, sanitaires et énergétiques

La ressource en bois représente de nombreux avantages en tant qu’énergie renouvelable, locale et économique, et ce dans un contexte sensible lié au coût de l’énergie. Cependant, ce moyen de chauffage est parfois mal exploité et peut être à l’origine d’une importante pollution de l’air, en particulier de particules fines (PM).

En avril 2021, Santé publique France a estimé que la pollution par les particules fines, dont le secteur résidentiel est le premier émetteur via la combustion des appareils de chauffage, est à l’origine de 40 000 décès par an et près de 8 mois d’espérance de vie perdue.

Le développement de cette énergie renouvelable doit donc se faire en respectant certaines bonnes pratiques.

Rappel de quelques faits

Aujourd’hui, près de 7 millions de foyers français se chauffent au bois, ce qui fait du bois-énergie la première énergie renouvelable consommée.

Mais en 2018, les émissions de particules fines issues précisément du chauffage au bois ont constitué une part importante des émissions.

Malgré le renouvellement progressif du parc des équipements de chauffage, les foyers ouverts et équipements anciens peu performants (datant d’avant 2005) constituent encore près de la moitié du parc national des équipements.

Par ailleurs, le rendement d’une cheminée à foyer ouvert est en moyenne de 15 % : à l'insertion d'une bûche, 85 % de l’énergie qu’elle fournit est perdue ! La combustion du bois y est donc peu efficace.

Des solutions existent pour une utilisation optimale de cette ressource

Les cheminées à foyer fermé (inserts) et les poêles modernes (à bûches ou à granulés) sont de plus en plus performants : leur combustion est optimisée et ils rejettent peu de particules fines dans les fumées.

Des aides de l’État, des fournisseurs d’énergie et des collectivités locales, peuvent être attribuées en cas de remplacement d’appareils anciens.

Enfin, le rendement des appareils et les émissions de polluants dégagés par la combustion dans l’air extérieur dépendent beaucoup de la manière dont on les utilise : choix du bois, bonnes conditions de stockage (bois sec), entretien de l’appareil et ramonage etc.

Pour bien se chauffer au bois et faire des économies, adoptons les bons réflexes !

Plus d’informations sur le chauffage au bois sur le site de l’ADEME :

https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/travaux/bien-chauffer-bois-moins-polluer