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Gestion de crise : autorités belges et françaises se sont réunies ce mardi 4 octobre à Lille pour faire progresser la coopération franco-belge

Mise à jour : 10 octobre 2022

Partageant plus de 300 km de frontière, la France et la Belgique doivent pouvoir gérer ensemble les crises communes qui secouent nos deux pays. Ces dernières années, les occasions n’ont malheureusement pas manqué : gestion des conséquences sanitaires et économiques liées à la pandémie de Covid-19, inondations hors norme en juillet 2021 dans la province de Liège

Pour coordonner les réponses à ce type d’évènements de part et d’autre de la frontière, une coopération franco-belge forte et soutenue est indispensable. De plus, la tenue des prochains grands évènements sportifs que sont la Coupe du Monde 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024, nécessite dès à présent de renforcer notre coopération opérationnelle pour répondre plus vite et plus efficacement aux éventuels troubles à l’ordre public ou à la menace terroriste toujours présente dans la zone frontalière.

À cette fin, Georges-François Leclerc, préfet du Nord, préfet des Hauts-de-France et préfet de zone de défense Nord, a coprésidé au côté de François de Kerchove d'Exaerde, ambassadeur de Belgique en France, le premier comité de contingence franco-belge réunissant des services acteurs de gestion de crise de tout type : sociale, sanitaire, environnementale, sécuritaire … dans le but de faire un état des dispositifs respectifs de gestion de crise, identifier les acquis de la coopération et mettre en exergue les marges de progression.

Côté français, l’ambassade de France en Belgique était représentée ainsi quele secrétariat général pour les affaires régionales (SGARSecrétariat général pour les affaires régionales), la direction interrégionale de la mer (DIRMdirection interrégionale de la mer),l’agence régionale de santé (ARSAgence Régionale de Santé), la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREALdirection régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement),le service départemental d’incendie et de secours (SDISService départemental d'incendie et de secours) du Nord, les forces de sécurité intérieure, et enfin le centre de coopération policière et douanière (CCPD) de Tournai.

Côté belge, étaient représentés la province du Hainaut, le centre national de crise belge, le service public fédéral Intérieur (SPF Interieur), le service public fédéral Santé publique, ainsi que l’Agence pour une vie de qualité (AVIQ)de la région wallonne, l’agence de soins et de santé de la région flamande, et enfin la police fédérale.

Accentuer les échanges de fichiers et de renseignements, optimiser les outils de télécommunications entre les services de police belges et français, réaffirmer les conventions binationales d’assistance mutuelle en matière de secours, ou encore faire évoluer le droit de poursuite et d’interception dans le pays voisin … un certain nombre de leviers ont été identifiés à l’issue de cette réunion et serviront de feuille de route pour un dialogue renforcé entre la France et la Belgique dans un objectif commun : améliorer la gestion des crises au profit de la sécurité des populations.