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Coopération transfrontalière : la zone Nord teste son « plan frontière » lors d’un exercice conjoint avec la Belgique

Mise à jour : 20 septembre 2022

Coopération transfrontalière : la zone Nord teste son plan frontière lors d’un exercice franco-belge

Le caractère international des actes de nature terroriste (parfois coordonnés depuis l’étranger) nécessite une adaptation des modes d’intervention et de riposte dans les procédures. Les zones transfrontalières sont particulièrement vulnérables dans la mesure où elles sont susceptibles d’offrir des possibilités de fuite, ou de servir de base arrière à des auteurs d’actes terroristes qui font de la furtivité leur principal mode d’action.

Ainsi, afin d’améliorer la réactivité opérationnelle en cas d’alerte terroriste, la zone de défense et de sécurité Nord a élaboré depuis 2018 un dispositif de surveillance et d’interception, appelé plan « frontières terrestres » qui combine la rapidité de réaction à la souplesse d’emploi sur le secteur frontalier franco-belge.

Pour renforcer la coopération policière et douanière entre la France et la Belgique, mise en place par les accords de Tournai de 2001 et 2013, le projet européen "Improve Transnational Police Coopération" (INSPECT), a pour objet d’établir un ensemble de bonnes pratiques, de lignes directrices et d’outils pour améliorer la coopération policière transfrontalière entre nos deux pays

Dans ce cadre, un exercice transfrontalier a été réalisé mardi 13 septembre 2022, basé sur le scénario d’un acte terroriste commis à la gare de Mons.

La tenue de cet exercice annuel visait trois objectifs :
– améliorer les pratiques nationales et les échanges internationaux (accent mis sur la communication d’information)
– mettre en évidence les bonnes pratiques et le rôle du centre de coopération policière et douanière
– tester la rapidité des déploiements en cas d’alerte.

Déclenché par le préfet délégué pour la défense et la sécurité, le plan frontière obéit à une logique d’anticipation et de coordination des moyens animée par le centre opérationnel zonal de la préfecture.

Douaniers, gendarmes, policiers aux frontières, policiers de la sécurité publique, compagnies républicaines de sécurité et militaires de l’opération sentinelle : au total, plus de 100 effectifs français ont été engagés sur une partie de la frontière aux côtés des policiers de la province du Hainaut.

Un retour d’expérience sera réalisé à l’issue de l’exercice, dont les conclusions permettront de souligner les points d’amélioration continue de la coopération franco-belge.