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Démographie - Une croissance régulière en Hauts-de-France, mais des disparités territoriales

Mise à jour : 10 mai 2017

Entre 1990 et 2012, les Hauts-de-France ont gagné près de 200 000 habitants, soit une hausse moyenne de 0,15 % par an (contre + 0,54 % en France). Cette croissance démographique est entièrement portée par l'excédent naturel (i.e. solde positif entre naissances et décès) dont l'ampleur est atténuée par le déficit migratoire (différence entre arrivées et départs de la région).

Quatre groupes de territoires ont des trajectoires démographiques distinctes entre 1990 et 2012 parmi les 28 zones d'emploi des Hauts-de-France. Au sein de la région, les dynamiques démographiques sont influencées par de multiples facteurs : caractéristiques de la population résidente (notamment l'âge), la force d'attraction des zones (cadre de vie, type d'habitat, contexte économique)...

● Proches des grands pôles d'emploi, les zones de Beauvais, de Roissy-Sud Picardie, de Compiègne, de Château-Thierry et de Flandre-Lys enregistrent une hausse de leur population supérieure à 0,4 % par an depuis 1990.

● Dans la zone d'emploi de Lille, la population augmente deux fois plus vite que dans la région. Pôle économique régional et universitaire, c'est la zone la plus peuplée de la région.

● Les zones d'emploi comme Amiens, Arras ou Abbeville, enregistrent une croissance démographique modérée pour des raisons différentes.

● Dans la moitié des zones d'emploi de la région, la population diminue (Dunkerque, Saint-Quentin...) ou stagne (Péronne, Tergnier...) en raison de l'âge plus élevé des habitants, d'un déficit migratoire marqué et/ou de difficultés économiques et sociales.

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