L’objectif de tous les partenaires de la plate-forme portuaire (CCIChambres de commerce et d'industrie, Grand Port Maritime de Dunkerque, Union Maritime et Commerciale, douane) est de créer de la valeur ajoutée, de la richesse pour le territoire et par conséquent d’aider tous les acteurs de la chaîne logistique à se développer vers l’international.

Or, le statut d’OEA, dont l’importance a été encore renforcée depuis le 1er mai 2016 puisqu’il constitue dorénavant une véritable clef d’entrée dans le code des douanes de l’Union, est le meilleur passeport pour l’international. Par conséquent, les différents acteurs économiques ont été invités à commencer à réfléchir à ce projet structurant et gage de réels bénéfices (facilitations accordées pour bénéficier de certaines autorisations, traitement différencié en matière de contrôle, réduction voire dispenses de garanties…), notamment durant la période de transition ouverte jusqu’en avril 2019.

Cette matinée a été l’occasion de revenir sur la genèse de la création du statut d’OEA, de convaincre l’assemblée constituée de près de 45 personnes des intérêts à acquérir ce statut et de lui préciser comment l’acquérir, sachant qu’à chaque étape du processus un service des douanes est présent en soutien (par le biais de conseils, lors de l’audit, au sein des clubs OEA qui ont été créés, le premier ayant été organisé 11 mai 2017 à la direction de Dunkerque…).

La matinée s’est achevée avec le témoignage de deux opérateurs sur leur expérience de l’OEA. Ils ont souligné avoir apprécié l’accompagnement des services douaniers, que cette démarche de certification leur avait réellement permis de mieux se structurer en interne, et de « mieux évaluer les forces et faiblesses de l’entreprise ».

Par ailleurs, un des opérateurs a pu donner un exemple très concret de la valeur ajoutée de sa récente certification OEA : elle lui a permis de remporter un marché, la certification étant une des conditions posée.

Au terme de cette matinée riche en échanges et enseignements, les différents chargeurs et transporteurs présents ont indiqué être très intéressés pour se lancer dans l’aventure de l’OEA afin de « mieux maîtriser leurs process internes, bénéficier de facilitations et simplifications des démarches douanières, disposer d’un label de qualité, renforcer leurs partenariats et accéder à de nouveaux marchés ».