Actualité

Nouveau dispositif d'urgence pour évaluer l'impact d'une pollution accidentelle sur l'air

Mise à jour : 03 juillet 2023

Atmo Hauts-de-France, les services de l’Etat (EMIZ, DREALdirection régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement…), les services départementaux d’incendie et de secours (SDISService départemental d'incendie et de secours) et de nombreux industriels de la région ont mis en oeuvre depuis début 2023, un nouveau dispositif d’urgence mutualisé pour évaluer l’impact d’un accident sur la qualité de l’air.

Louis-Xavier Thirode, préfet délégué pour la défense et la sécurité de la zone Nord, et Jacques Patris, président d’Atmo Hauts-de-France, ont donné une conférence de presse, en présence des représentants des SDIS du Nord, de l’Oise et du Pas-de-Calais, pour mettre en avant le dispositif d'urgence déployé en cas d'accident pour mesurer la qualité de l'air dans la région Hauts-de-France, le jeudi 22 juin 2023.

Un dispositif d’intervention mutualisé

Une nouvelle réglementation impose aux exploitants de sites classés Seveso et aux entrepôts de matières combustibles de mettre en place un dispositif de mesures des polluants dans l’environnement en cas d’incendie ou d’accident de grande ampleur. L’intérêt de cette organisation mutualisée, financée par les industriels adhérents, est de disposer d’une expertise pour évaluer la qualité de l’air afin de répondre aux préoccupations des riverains potentiellement exposés, des élus et ainsi d’accompagner les autorités dans leurs prises de décision.

Les principaux objectifs

• Produire une information sur la qualité de l’air en lien avec l’évènement, en s’appuyant sur l’expertise et le savoir-faire d’Atmo ainsi que sur ses données modélisées et/ou mesurées au regard des résultats habituellement observés ;

• Analyser les informations disponibles, dans la limite des moyens d’Atmo, pour évaluer l’impact de l’évènement sur la qualité de l’air ;

• Informer les autorités compétentes et, en cas d’accident durant toutes les phases de la crise (phase d’urgence, phase de suivi et phase post-accidentelle) ;

• Informer la population, pendant les phases de suivi et post-accidentelles ;

• Capitaliser et améliorer les connaissances sur la qualité de l’air lors d’incidents et accidents.

A l'issue de cette conférence de presse à la mise en place d'un nouveau dispositif d'urgence déployé en cas d'accident pour mesurer la qualité de l'air dans la région Hauts-de-France, a été élaboré le dossier de presse ci-dessous :