Près de 200 élus, agents publics et représentants des secteurs associatifs, économiques, énergétiques et consulaires, ont pris part au Nouveau Siècle à Lille à ce lancement.

Cet évènement a été l’occasion de présenter aux parties prenantes régionales la démarche nationale de planification écologique, voulu par le Gouvernement, et d’échanger sur sa déclinaison en Hauts-de-France.

Aussi, Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, qui ne pouvait être présent, a tenu à travers une vidéo introductive à la séance plénière, à rappeler l’action de l’État et les objectifs de cette COP :

- contribuer à la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030 ;

- contribuer à la préservation et à la restauration de la biodiversité ;

- contribuer à l’adaptation au changement climatique.

Cette démarche participative mobilise l’ensemble des acteurs des territoires (préfecture, services de l’État, conseil régional, conseils départementaux, EPCIEtablissement Public de Coopération Intercommunale), les acteurs du monde économique (représentants des entreprises du secteur industriel et agricole), l’ensemble des organismes consulaires, et les acteurs de la société civile (associations environnementales, association de consommateurs, jeunes...). 

La démarche de planification régionale permet de s ‘adapter à chaque territoire. Elle a pour objectif d’identifier les spécificités de la région et donc de définir précisément les leviers d’actions qui concourent tous vers la réduction des gaz à effet de serre (GES) et la préservation de la biodiversité.

Cette méthode permettra de valoriser des actions déjà existantes, qui dans la région sont nombreuses et concernent plusieurs domaines. La dynamique REV3 portée par la région Hauts-de-France et la CCIChambres de commerce et d'industrie régionale. La décarbonation de l’activité industrielle et les projets de régénération ou renaturation des friches dans le domaine de l’industrie. La relance du biométhane dans le secteur de l’énergie. L’électromobilité, les infrastructures facilitant le report modal et le canal Seine-Nord-Europe dans le secteur des transports.

À l’échéance de l’été 2024, un diagnostic sera établi avec la volonté de fixer une feuille de route autour d’une ambition partagée.