Actualité

Une attractivité économique portée par la métropole lilloise et la région parisienne

Mise à jour : 15 novembre 2016

Une attractivité économique portée par la métropole lilloise et la région parisienne

La métropole lilloise et la région parisienne sont les deux moteurs de l'attractivité économique des zones d'emploi des Hauts-de-France. Les créations d'emplois productifs dépendent de la proximité avec ces centres de décision économique : elles sont élevées pour les territoires limitrophes, moyennes pour ceux plus éloignés et faibles pour les petites zones d'emploi de l'Aisne ou du littoral. La région, à travers ses zones d'emploi, peine toutefois à faire venir des actifs qualifiés. La situation s'est néanmoins un peu améliorée depuis 2008. Ce mouvement s'imprime également en matière de migrations résidentielles : de nombreux actifs, à la recherche d'un foncier plus accessible, viennent s'installer dans des territoires où ils ne travaillent pas. Les arrivées de navetteurs sont importantes dans les zones d'emploi proches de la métropole lilloise comme dans celles, plus petites, de l'Oise. La séparation est ainsi de plus en plus prononcée entre zones productives et résidentielles.

Les créations d'emplois productifs dépendent de la proximité avec les centres de décision économique. Dans la région, les créations d'emplois productifs progressent le plus dans la zone d'emploi de Lille (3 % en moyenne par an entre 2011 et 2013). Cette progression se fait à un rythme supérieur à celui mesuré en moyenne dans les zones d'emploi de taille équivalente en France (+ 0,7 point). Cette dynamique s'étend aux territoires limitrophes comme Roubaix-Tourcoing et La Flandre-Lys. Sur le versant picard, les zones d'emploi de Beauvais et de Compiègne bénéficient de la proximité de la région parisienne. Globalement, plus les zones d'emplois sont éloignées des métropoles lilloise et francilienne et sont de petite taille, plus elles peinent à créer des emplois productifs (Laon, Tergnier, Saint-Omer). Calais enregistre l'évolution la plus défavorable.

La quasi-totalité des zones d'emploi des Hauts-de-France attire peu d'emplois qualifiés en 2013 sauf trois zones : Beauvais, Compiègne et Valenciennes. Malgré des compétences déjà bien implantées et des offres de formation importantes, Lille se situe au 11e rang parmi les 16 zones françaises de plus de 230 000 emplois. Cependant, un grand nombre de zones d'emploi de la région améliore leur situation par rapport à 2008, notamment Roubaix-Tourcoing et Valenciennes en raison de la présence de pôles de compétitivité et de recherche liés à leurs spécificités économiques.

L'attrait résidentiel autour des deux métropoles s'est étendue à des territoires plus éloignés comme Cambrai, Arras, Saint-Omer pour les actifs travaillant dans la zone d'emploi de Lille et sa périphérie. La région parisienne attire de nombreux navetteurs résidant au sud des Hauts-de-France, comme Beauvais, Château-Thierry ou Compiègne. La zone d'Amiens est l'une des moins attractives de la région pour les navetteurs.

Pour en savoir plus, cliquez ici