La coopération franco-belge

Mise à jour : 24 novembre 2015

La région Hauts-de-France dispose de 358 km de frontière avec la Belgique, sans qu’aucun obstacle physique ne vienne matérialiser cette séparation. Ce contexte explique l’importance du potentiel que revêt la coopération transfrontalière, en termes d’attractivité, de dynamisme économique et solidaire, de gestion et de valorisation commune de territoires interdépendants.

L’État en région Hauts-de-France, persuadé de la réelle opportunité de développement que constitue la dynamique transfrontalière, place la valorisation et l’accroissement des relations transfrontalières au cœur de ses préoccupations. Il participe pleinement aux instances de gouvernance transfrontalière (exemple des GECT), il développe des initiatives transfrontalières de développement territorial et il se préoccupe des cadres de la coopération transfrontalière.

1. Participer activement aux instances de gouvernance transfrontalières : les Groupements européens de coopération territoriale (GECT)

  •   Le GECT Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai

Les pistes dégagées par le Groupe de travail parlementaire franco-belge ont notamment permis la création en janvier 2008 du premier GECT en Europe, constitué sur le territoire de Lille, Courtrai et Tournai :regroupant près de deux millions d’habitants de part et d’autre de la frontière, le GECT « Eurométropole », réunissant tous les niveaux de responsabilité publique, vise à promouvoir et à soutenir une coopération transfrontalière efficace et cohérente au sein de son territoire. L’État est membre du groupement et contribue à hauteur de 5% au budget. Il en assure par ailleurs le contrôle de légalité.

En savoir plus :

Site internet : www.eurometropolis.eu                  

  • Le GECT West-Vlaanderen/ Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale

La création en 2009 du GECT West-Vlaanderen / Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale met en exergue la volonté de développer une dimension métropolitaine à l’échelle transfrontalière et un véritable laboratoire de la construction d’une Europe de proximité. Ce GECT a pour mission de promouvoir et de soutenir une coopération transfrontalière efficace et cohérente au sein de son territoire.

Le GECT comprend, côté français, la Côte d'Opale et la Flandre intérieure et, côté belge, toute la province de Flandre Occidentale. Soit 7 000 km² et un peu plus de 2 millions d'habitants. Il intervient pour établir une continuité de vie sur des sujets très concrets, tels que l’eau, la santé, les transports, la culture. Membre du groupement, l’État participe à son financement à hauteur de 5% et assure le contrôle de légalité.

En savoir plus :

Site internet

2. Engager une prise de conscience des atouts du transfrontalier : vers un réseau des territoires du Hainaut franco-belge

Les territoires du Hainaut, qu’ils soient belge ou français, ont une inclination naturelle du fait de leur histoire commune. Chacun agit depuis plusieurs décennies à se reconfigurer économiquement et socialement. Cette proximité constitue une opportunité pour leur développement. L’étude initiée par l’État, en partenariat avec la Région wallonne, en juin 2011 a permis d’identifier les pistes concrètes pour des coopérations cohérentes.

En savoir plus :

                 

3. Valoriser les travaux du Groupe de travail parlementaire franco-belge

En 2005-2007, un groupe de travail parlementaire franco-belge a permis d’identifier les freins juridiques et administratifs de la coopération tout en y apportant de premières solutions concrètes. Cette initiative a fait l’objet d’une actualisation engagée en 2013 par le préfet de région, qui se poursuit actuellement par une approche opérationnelle.

En savoir plus : 

  • Rapport du Groupe de travail parlementaire franco-belge sur le développement de la coopération transfrontalière entre la France et la Belgique : (Disponible en français et néerlandais)

  • Résumé du rapport : (Disponible en français et néerlandais)

  • Tableau : (Disponible en français et néerlandais)
  • Documents :