Alors que les premiers travaux de cette infrastructure, le re-scindement de l'Oise, débutent, cette réunion publique associait les différents partenaires du projet pour présenter son avancée et les défis à venir. Le premier est celui de l'emploi, avec plus de 3000 besoins de recrutement locaux dans 29 corps de métier anticipés pour ce chantier. Un autre défi majeur est celui de la contribution de la liaison Seine-Escaut au développement économique de la région : les entreprises des Hauts-de-France doivent dès à présent intégrer ce canal dans leurs stratégies.

Dans son intervention, le préfet a rappelé que l’État était au service de ce projet, en tant que facilitateur et aussi en tant que garant de sa bonne insertion dans le cadre réglementaire et dans son environnement. La réussite de ce projet dépendra en effet largement de la qualité des liens qui seront créés entre cette infrastructure de transport et les territoires qu'elle traversera. L’État copilote avec avec le Conseil régional une vaste concertation, la démarche grand chantier, pour assurer la qualité de son intégration locale.