Alors que le Parlement britannique vient de ratifier l’accord de retrait négocié au cours du mois d’octobre 2019 et que le Royaume-Uni et l’Union européenne s’apprêtent à entamer, le 31 janvier prochain, une période de transition au cours de laquelle ils discuteront les conditions du nouvel accord chargé de régir leurs relations futures, l’État, la Région et leurs partenaires continuent de se mobiliser activement pour faire face aux incertitudes liées à cette nouvelle phase.

Depuis déjà plus de 2 ans, le territoire s’est fortement engagé pour accroître sa résilience face au Brexit, en se dotant d’outils performants permettant de garantir la sécurité et la fluidité à la frontière. Ce travail, qui s’est accompagné d’un partenariat exemplaire avec le tissu économique et notamment les opérateurs chargés des échanges transmanches, continuera au fur et à mesure de l’avancement des négociations.

La frontière étant désormais prête à absorber les effets du Brexit au jour où la période de transition prendra fin, la réunion tenue le 24 janvier avait pour objectif de marquer une deuxième étape dans le travail collectif. L’État, le conseil régional et leurs partenaires ont ainsi lancé une nouvelle gouvernance partagée, visant à servir d’observatoire du Brexit et de ses impacts sur le tissu économique de la région.

Ce n’est que par la mise en commun des compétences et des réflexions que le territoire, dans son ensemble, pourra mieux s’adapter au nouveau contexte qui émerge afin d’en tirer toutes les opportunités. La période inédite qui s’ouvre exige de la part de tous, services publics, chambres consulaires et entreprises, une proactivité accrue pour rester mobilisés, vigilants et informés.

À cet égard, l’État et la Région Hauts-de-France restent à votre écoute, via le site institutionnel ( https://brexit.gouv.fr/sites/brexit/accueil.html ) ou « Place des Entreprises », interlocuteur privilégié des entreprises ayant des questions ou des besoins dans le cadre du Brexit ( https://place-des-entreprises.beta.gouv.fr/ ).