Jean-Philippe Nahon, directeur de la police aux frontières, et Maryse De Moor, directrice de cabinet d’Anne Cornet, préfète déléguée pour la défense et la sécurité de la zone Nord, ont accueilli les nouvelles recrues qui auront pour mission d’assister les gardes frontières dans le cadre du Brexit et du rétablissement des frontières le 31 décembre prochain.

Elles recevront une formation de quinze jours pour être opérationnelles avant l’intensification des contrôles à la frontière à partir du 1er janvier 2020 .

La mission de ces contractuels, qui travailleront en binôme avec les agents de la police aux frontières, sera notamment de constituer un appui, de détecter la fraude documentaire et de fluidifier les passages en période de forte affluence.

Les personne ainsi recrutées bénéficieront de formations complémentaires au fil de l’eau.

900 personnes avaient initialement postulé, 245 ont ainsi été présélectionnées pour un entretien. Au final, 61 recrues ont été sélectionnées pour devenir assistant garde-frontières avec un contrat déterminé d’une durée d’un an.

33 adjoints de sécurité viendront compléter les rangs d’ici février 2021, ainsi que 60 réservistes de la police nationale.

Ce recrutement a notamment été réalisé au niveau local avec le secrétariat général pour l’administration du ministère de l’Intérieur (SGAMI), permettant ainsi de favoriser l’emploi dans la région Hauts-de-France. Il s’inscrit dans un plan de recrutement général de 700 agents, formés et affectés à la frontière avec notamment 270 douaniers, 230 inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires ainsi que 182 agents au bénéfice de la police aux frontières.

D’autres recrutements sont également prévus d’ici février 2021 dans le cadre du Brexit et du rétablissement des frontières avec le Royaume-Uni.