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Brexit : les services de l'État en Hauts-de-France sont prêts

Mise à jour : 14 décembre 2020

Le 14 décembre 2020 s’est tenue une réunion de travail suivie d’une conférence de presse. Ce temps d’échange a permis de faire un point d’étape avec l’ensemble des partenaires institutionnels sur la préparation des Hauts-de-France pour faire face au Brexit.

Le 17 octobre 2019, l’Union Européenne et le Royaume-Uni se sont entendus sur un projet d’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Depuis son entrée en vigueur le 31 janvier 2020, ce texte a permis la mise en place d’une période de transition qui a débuté le 1er février 2020 et qui prendra fin le 31 décembre 2020. Cette période permettra des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne sur leur relation future. Si un accord est trouvé avant la fin de la période de transition, celui-ci définira la relation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni dans un certain nombre de domaines.

Après le 31 décembre 2020, les règles de l’Union Européenne ne s’appliqueront plus au Royaume-Uni quelle que soit l’issue des négociations. Il est donc indispensable de se préparer le mieux possible aux conséquences du Brexit.

Depuis maintenant 2 ans, l’Etat s’engage pour accroître sa résilience face au Brexit.

  • 40 millions d’euros ont été dépensés dans la réalisation d’infrastructures sur les ports des Hauts-de-France.
  • 700 agents d’État ont été recrutés, formés et affectés à la frontière dans les Hauts-de-France, en plus de ceux qui s’y trouvent déjà, afin de réaliser les contrôles des formalités douanières, sanitaires et migratoires :
    • 270 douaniers ;
    • 230 inspecteurs vétérinaires et phytosanitaires ;
    • 182 agents au bénéfice de la police aux frontières dont 121 gardes-frontières et 61 assistants gardes-frontières
  • Un système de frontière intelligente, largement perfectionné au cours de ces derniers mois pour intégrer un maximum de contraintes, permet aux services français de réaliser leurs contrôles sur la base d’une analyse de risques ciblée, plutôt que systématiquement afin de préserver la fluidité du trafic, atout compétitif majeur de notre modèle économique fondé sur la proximité géographique entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Pour plus d’information, consultez le dossier de presse :