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Un centre d’hébergement pour accompagner les femmes réfugiées victimes de la prostitution

Mise à jour : 25 novembre 2020

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Marc Guillaume s’est rendu, ce mercredi 25 novembre, dans un centre d’hébergement prenant en charge les femmes demandeurs d’asile et réfugiées victimes de prostitution, de proxénétisme et/ou de traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle.

Ce projet innovant et unique, soutenu financièrement par l’État, allie l’expertise historique de Coallia dans l’hébergement des personnes en demande d’asile et celle de l’Amicale du Nid dans l’accompagnement des victimes de prostitution. Ces associations assurent une continuité de parcours dont a besoin ce public spécifique en prévoyant trois dispositifs dédiés :

  • Un hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile de 50 places ;
  • Un centre provisoire d’hébergement de 25 places ;
  • Une ouverture progressive depuis avril 2020 de 20 places de centre d’hébergement d’urgence généraliste pour un public de droit commun.

Ces récentes transformations permettent d’adapter l’offre de prise en charge aux vulnérabilités spécifiques des personnes accueillies. Toutes les femmes victimes de violences, quel que soit leur statut, pourront ainsi bénéficier d’un accompagnement adapté à leur situation, se fondant sur les expertises des deux associations.

Coallia assure la prise en charge globale d’un public spécifique : les femmes majoritairement, mais aussi hommes et femmes transgenres, accompagnées ou non d’enfants, victimes de prostitution, de proxénétisme ou de traite à des fins d’exploitation sexuelle, mais aussi des femmes victimes de violences, y compris intrafamiliales, désirant sortir de cette situation et aller vers une insertion socio-professionnelle.

L’Amicale du Nid dispose d’une expertise auprès des publics victimes de prostitution, de proxénétisme ou de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle. Leur travail partenarial permet de soutenir l’insertion sociale, culturelle et sportive de chacune et de chacun.

Des ateliers d’écoute ou de partage, un accompagnement administratif et social ainsi qu’un soutien médico-psychologique leur sont notamment apportées.

Le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris Marc Guillaume a remercié l’ensemble du personnel mobilisé et a rappelé l'engagement de l'État pour lutter contre les violences faites aux femmes avec, ici, le concours, le travail et l'engagement des associations, soutenues par l’État.