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« Inventons la Métropole du Grand Paris » dévoile les 164 groupements d’entreprises finalistes. Une consultation urbaine de l’innovation qui génèrera 1 point de PIB d’activité

Mise à jour : 01 mars 2017

« Inventons la Métropole du Grand Paris » dévoile les 164 groupements d’entreprises finalistes

A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le 1er mars 2017, le jury d’« Inventons la Métropole du Grand Paris » a dévoilé les 164 groupements d’entreprises finalistes retenus pour acquérir les 57 sites concernés par l’appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris », parmi 420 candidats.

Ces groupements, formés autour des professionnels de l’aménagement et l’immobilier (architectes, promoteurs, investisseurs), accordent une place majeure aux entreprises de l’innovation urbaine et de l’ancrage local : plus de 326 start-ups, associations et PME innovantes composent ces équipes.
Au total, 6,4 milliards d’euros d’investissements seront réalisés par les entreprises acquéreuses des sites.

« Inventons la Métropole du Grand Paris », la consultation de l’innovation urbaine « verte » et multi-usages

Les 420 candidatures reçues proposent des innovations exceptionnelles visant à transformer la Métropole en véritable exemple de ville durable et intelligente. La consultation « Inventons la Métropole du Grand Paris » s’impose ainsi comme la championne de l’innovation urbaine et se positionne aujourd’hui comme la plus grande consultation européenne de smart city.
Beaucoup de candidats ont traité la question environnementale en repensant la ville avec une approche bioclimatique et biomimétique. Les innovations préparent ainsi la ville au changement climatique à venir (bâtiments bioclimatiques, récupération ou infiltration des eaux de pluie, verdissement massif). 40% des projets prévoient un chantier fondé sur l’économie circulaire (réemploi des matériaux de démolition) et un quart se tournent vers la construction en bois. La moitié se soucie de la réversibilité des bâtiments.

Répondre aux nouveaux usages des citadins

Des services mutualisés sont proposés dans la moitié des projets (autopartage, conciergerie partagée, co-living, co-making). Ces innovations dessinent la Métropole du futur et répondent aux nouvelles façons de vivre de ses habitants : deux tiers des candidatures prévoient des lieux mutualisés où se renforcent les liens sociaux (co-living, co-working…) et plus de la moitié réservent un espace à l’agriculture urbaine partagée.
Un tiers ont spécialement soigné leur ancrage local et s’ouvrent à la co-conception avec les habitants (habitat participatif), intégrant aussi des acteurs locaux (associations, collectifs).
Les quartiers de gare ouvriront des centralités nouvelles, développeront une nouvelle intensité urbaine et auront des activités qui s’équilibrent aux différentes heures du jour. Divers types de mobilité sont proposés pour irriguer ces nouveaux quartiers.
Sur certains sites, les candidats offrent aussi un panel de solutions innovantes, comme la livraison par drone, la station-service proposant des carburants propres, un réseau de minibus à la demande dont le trajet est calculé par un algorithme etc.
Ces projets créeront des territoires de ville durable et intelligente et ces innovations seront ensuite répliquées.

1 point de PIB pour la Métropole, soit 6,4 milliards d’euros d’investissements

Première opération d’aménagement depuis la création de la Métropole du Grand Paris début 2016, cette consultation positionne la place de Paris au rang des plus grandes métropoles mondiales. C’est aussi la plus grande consultation urbaine innovante d’Europe. Elle génèrera un total estimé à 6,4 milliards d’euros d’investissements (1 point de PIB de la Métropole) pour bâtir 2,6 millions de m², ce qui en fait un des moteurs de l’économie de la Métropole.
Les groupements finalistes sont admis à déposer une offre pour l’été prochain. Les lauréats seront connus pour fin septembre 2017.
Dès maintenant, les entreprises pourront compléter leurs équipes et accéder aux offres de financement négociés par les organisateurs, à commencer par 200M€ de financements de l’Etat (Programme des investissements d’avenir) et de la Caisse des dépôts.