L’Etat en Île-de-France renforce son engagement contre l’excision, véritable fléau qui touche plus fortement la région francilienne.  Cet engagement s’inscrit dans la poursuite du Plan national d’action visant à éradiquer les mutilations sexuelles féminines lancé en 2019.

25 novembre - Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Pourquoi cette journée ?

Ce colloque s'inscrit dans les campagnes de sensibilisation relatives à la lutte contre les violences faites aux femmes organisées chaque année par ONUOrganisation des Nations unies Femmes et le ZONTA International ; respectivement intitulées "Orange The World" et "ZONTA dit NON aux violences contre les femmes" qui s'étendent du 25 novembre (Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes) au 10 décembre (Journée internationale des Droits de l'Homme).

La lutte contre les mutilations sexuelles féminines en France

Premier pays européen à pénaliser la pratique des mutilations sexuelles féminines, la France poursuit une action ferme et engagée afin de mettre fin à cette pratique profondément sexiste. Ces mutilations sexuelles féminines concernent 124 355 femmes adultes en France, en grande majorité originaires de pays dits « à risque » pratiquant massivement l’excision ; tels que le Mali, le Soudan, le Burkina Faso, la Somalie ou encore la Guinée en Île-de-France.

Il en ressort que la Seine-Saint-Denis présente un taux de prévalence largement supérieur à la moyenne nationale : 7,2% des femmes y demeurant ont déclaré une excision.

Les deux associations partenaires

Le ZONTA International, au-travers des trois « ZONTA Clubs » présents en Île-de-France a pour mission de « changer le monde pour les femmes » au-travers d’actions de plaidoyer, de sensibilisation et de partenariats visant l’autonomie des femmes. Le ZONTA International compte 26 000 membres répartis dans 62 pays.

La Fédération nationale GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles, des mariages forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants) a été créée en 1982 par des femmes africaines résidant en France ainsi que des femmes françaises. Son expertise est particulièrement reconnue sur le sujet des mutilations sexuelles féminines (MSF) et des mariages forcés, sujets souvent traités conjointement dans la mesure où les MSF peuvent précéder les mariages forcés des victimes.

 Au cours de ce colloque, associations, représentants, avocats ont intervenu pour témoigner, partager leurs savoirs et expériences. Le nouveau plan régional a été présenté à cette occasion. Bérangère Couillard, ministre déléguée auprès de la Première ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations  a clôturé le colloque.